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Revista SIDIC VII - 1974/1
Saint Thomas d'Aquin à l'écoute de Maimonide (Pages 03)

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Présentation
La rédaction

 

1974, année du septième centenaire de la mort de Thomas d'Aquin, verra la célébration de différentes manifestations scientifiques et religieuses. Plusieurs congrès étudieront l'importance considérable des idées philosophiques et théologiques de Thomas et leur impact sur la civilisation occidentale. La rédaction le SIDIC a jugé opportun de consacrer un numéro de cette revue à cet événement et d'illustrer un aspect de l'oeuvre de Thomas. Cet aspect est inconnu de beaucoup et, même dans les milieux scientifiques, peu mis en relief: il s'agit de la recontre de la pensée juive et de la pensée chrétienne. De fait, Thomas d'Aquin, architecte d'un système philosophique et théologique revolutionnaire et, en tout cas, nouveau sous plus d'un angle, était en contact étroit avec la tradition religieuse et scientifique juive. Avec la tradition arabe également, il faut le mentionner aussitôt, puisque cette dernière tradition a été aussi le véhicule grâce au lequel les oeuvres principales d'Aristote et d'autres auteurs grecs ont été portés à la connaissance des savants chrétiens. Une grande ouverture aux autres et un échange continuel d'idées caractérisait en effet le monde scientifique de cette époque. C'est cet âge d'or qui, en Espagne et en Italie, a produit des chefs d'oeuvre d'architecture et de science dont la valeur et la beauté durent encore.
L'histoire de ce temps et les monuments qui subsistent montrent assez qu'une véritable et féconde ca-existence entre juifs, chrétiens et musulmans est possible.
Ce numéro de SIDIC tente de montrer quelle fût l'influence de Maimonide sur l'oeuvre de Thomas d'Aquin et de ce fait sur l'histoire du chritianisme. En même temps, il donne un aperçu de la vie et du rôle de Maimonide dans la tradition juive.
Il n'y a pas eu de véritable dialogue entre Thomas et Maïmonide, entre chrétiens et juifs de leur temps, mais Thomas connaissait les écrits de Maimonide et les a utilisés pour ses réflexions philosophiques et théologiques. Il cite souvent « le rabbi » ou « rabbi Moysès ». A leur tour par la suite les oeuvres de Thomas ont eú une influence sur la tradition juive, comme le montre par exemple le professeur Sermoneta de l'université hébraïque de Jérusalem. Certes, citer un auteur n'est pas forcément partager ses idées religieuses, mais dans le cas qui nous intéresse ici il s'agit d'un réel échange entre deux traditions basées sur la foi en une même révélation. Nous souhaitons que l'histoire de cet échange puisse contribuer à créer un climat qui permette le développement d'un fécond dialogue entre juifs et chrétiens.

 

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