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Le chargé de cours
Irene Mary Breslin, SU
Durant les huit dernières années de son séjour à Rom; le Père Rijk fréquenta l'Institut Pontifical Regina Mundi comme conférencier occasionnel d'abord, comme professeur ensuite. Le Père Rijk fut invité pour la première fois en 1970 à donner, aux étudiantes de quatrième année, une série de conférences qui faisaient partie d'un programme spécial organisé pour expliquer le travail des divers Secrétariats chargés d'appliquer les normes du Concile en vue de faire progresser l'oecuménisme.
De 1972 à 1978, le Père Rijk fut chargé de ce cours sur l'oecuménisme au profit de la section anglaise. Sa première série de conférences portait comme titre Le mystère d'Israël. Le Père en décrit le contenu de la manière suivante: « Cours traitant de l'effet révolutionnaire que la Déclaration Nostra Aetate du Concile Vatican II a eu sur la théologie des relations entre les religions du monde, spécialement entre l'Église et le judaïsme. Théologie des relations judéo-chrétiennes dans le passé et de nos jours avec un regard sur l'avenir ».
Durant l'année académique 1975-1976, le Père Rijk donna à la section française un cours d'un semestre sur la Prière biblique, et l'année suivante il commençait dans la même section son cours intitulé: Théologie des relations entre l'Église et le luddisme: aspects oecuméniques et christologiques. En 1977-1978, il se mit à enseigner également dans la section italienne sur le thème de la prière biblique et il devait y commencer son cours sur l'oecuménisme, cours 1978-1979, lorsque l'attaque soudaine de la maladie l'obligea à résilier tous ses contrats d'enseignement à Rome.
Le Père Rijk donnait une place importante à l'influence de l'oecuménisme sur le renouveau de la vie chrétienne. Dans sa dernière série de conférences, le cours était ainsi présenté: « L'attitude oecuménique, encouragée par le Concile Vatican 11, exerce une grande influence sur la vie et la pensée des chrétiens. Les relations entre l'Église et le peuple juif en particulier, peuvent illuminer les esprits dans leur effort permanent de rénovation de la foi chrétienne. Cet enseignement traitera des acquisitions principales faites au cours de processus de renouveau en question ».
Il est un autre domaine dans lequel le Père Rijk partageait les richesses de ses connaissances scripturaires, celui de la préparation et de la défense de la thèse exigée des étudiantes de quatrième année pour l'obtention du diplôme de Maîtrise. Il fut à plusieurs reprises chargé de faire la critique de telles thèses: thèse en hollandais présentée par une étudiante de la section française sut le thème: La lumière dans l'Évangile et dans la première Épître de Jean; en italien sur: L'homme moderne et la redécouverte de la prière comme conversation avec le
Père; Il dirigea lui-même les recherches d'une religieuse de Haute Volta qui écrivait, en français, sur le sujet: La vocation de la famille dans l'histoire du salut.
Grâce au Père Rijk, bien des religieuses qui fréquentaient « Regina Mundi » ont pu connaître et apprécier le dialogue fructeux entre juifs et chrétiens que Vatican II avait stimulé et qui se poursuivait depuis lors; les conférences et publications patronnées par SMIC;la beauté des services liturgiques juifs et leur rapport avec certains moments de la liturgie chrétienne. Par dessus tout, elles étaient impressionnées par la qualité du contenu de l'enseignement du Père Rijk, par sa méthodologie, et plus encore par le don qu'il avait de communiquer quelque chose de sa profonde sensibilité à la Parole de Dieu, à l'action de Dieu qui opère en ce monde dans la vie des hommes d'aujourd'hui.