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Revista SIDIC XX - 1987/2
Marie juive (Páginas 03)

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Présentation
Les éditeurs

 

L'idée de ce numéro sur Marie, ou Miryam, est née d'un colloque tenu récemment à Rome (octobre 1986), chez les Pères Servites de Marie sur le sujet: « Marie dans le judaïsme et dans l'Islam aujourd'hui ».
La dimension de notre revue ne logue » et, même en nous limitant au les articles, ou plutôt les interventions, contribution scientifique. On pourra, si volume indiqué ci-dessous.
nous a malheureusement pas permis de conserver l'aspect du « triadomaine judéo-chrétien, nous avons dû abréger à plusieurs reprises car le style est souvent plus celui du dialogue que celui d'une on le désire, trouver le texte intégral des interventions dans le
Mais le choix de ce sujet est lié aussi, bien sûr, à la décision prise par le Pape Jean Paul II de mettre les années qui viennent (et particulièrement cette année 1987-88), précédant l'an 2000, sous le signe de Marie, Mère de Jésus. II nous semble que c'est l'occasion pour les chrétiens, et particulièrement pour l'Eglise catholique qui, ces dernières années, reconnaît de plus en plus volontiers ses racines juives et demande aussi de connaître, estimer, respecter la foi du peuple juif, de bien situer la Vierge de Nazareth dans son contexte historique, dans cet « humus » commun à deux traditions, la juive et la chrétienne, entre lesquelles nous reconnaissons tant de liens de parenté.
L'article de A. Serra montre comment certains thèmes fondamentaux de la tradition mariale se retrouvent dans les sources juives, à propos de femmes individuelles ou de la communauté d'Israël. M. Dubois nous fait partager sa conviction qu'on peut lire quelque chose du destin juif dans celui de Marie, et que la connaissance du destin juif peut amener à une compréhension plus concrète du mystère de Marie. Quant à A. Wohlmann, elle nous fait mieux comprendre les motifs du silence des juifs sur Marie, et le respect, la délicatesse, l'honnêteté de sa contribution semblent prouver qu'une écoute mutuelle respectueuse, des échanges, sont possibles, échanges qui existent déjà au sujet de la personne de Jésus.
Espérons que dans lés années à venir un dialogue pourra s'instaurer aussi autour de la figure de Marie, « Fille de Sion », qui a pour les chrétiens, après Jésus, une fonction éminente dans le salut messianique.

MARIA NELL'EBRAISMO E NELL'ISLAM OGGI
Atti del VI° Simposio Internazionale Mariologico (Roma, 7-8-9 ottobre 1986), a cura di Elio Peretto éd. « Marianum », Via Trenta Aprile 6, 00153 Roma, Tel. 06-58.90.441

 

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