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Un tribut à sœur Rosalie Hanley, nds.24/05/2010: Maison générale - Rome Homily of David Neuhaus sj at memorial mass in Jerusalem May 24, 2010 - Doc Word (50 kb) Mass celebration in Jerusalem May 24, 2010 - Doc Word (3 MB)
Notre chère Sœur Rosalie est décédée après une longue maladie, le 27 avril, juste six mois après son Jubilé d’Or.
La vie de Rosalie a été marquée par un grand amour pour Dieu et un total abandon à Lui dans la vocation de Sion dans l’Eglise. Elle a passé les premières années de sa vie de professe comme enseignante, et beaucoup de personnes peuvent se souvenir d’elle comme Sr Aileen qui était Directrice de l’école St Patrick à Stratford en 1967.Elle a aussi enseigné à St Mary, Ascot Vale et à Sainte Clare au Nord de Boxhill.
En 1971, Rosalie prononça de tout son cœur « Oui » à un appel de la Congrégation et alla rejoindre la Communauté de langue française d’Ein Karem. Pendant les cinq années qu’elle y passa, elle apprit à parler le Français, puis l’Hébreu. Elle se mit bientôt à conduire la voiture autour de Jérusalem et à aller faire le marché pour acheter les produits nécessaires pour notre grande maison d’accueil. Elle fut nommée coordinatrice de la Communauté internationale d’Ein Karem dès l’âge de 34 ans. Ces années à Jérusalem furent extrêmement importantes dans la vie de Rosalie. Elles ont dessiné ce qui deviendrait son principal but pour l’avenir. Quand elle revint en Australie, elle commença à préparer un diplôme ès Arts à l’Université de Melbourne, se spécialisant dans les Etudes du Moyen Orient, de l’Hébreu et de l’Histoire Ancienne. Après avoir terminé son Grade et son Diplôme d’Education, elle continua à étudier à mi-temps en vue d’un Diplôme à la Faculté de Théologie de Melbourne. En même temps, elle travaillait au Centre des Relations Judéo-Chrétiennes à Kew, établissant des amitiés durables avec de nombreux Juifs. Ses études l’amenèrent à développer plus profondément son amour de la Parole de Dieu dans la Bible, principalement les Ecritures Hébraïques. Lorsque se présenta l’occasion d’un congé sabbatique, il était tout à fait naturel que Rosalie choisisse d’aller à New Jersey, U.S.A., pour compléter un Grade de Master dans l’Ecriture et les Etudes Judéo-Chrétiennes.
Rosalie a passé aussi neuf ans à travailler avec les réfugiés dans les Centres de Détention de Villawood, à Sydney, et de Maribrynong, à Melbourne. Elle aimait les gens là-bas, elle voyait leur solitude et leur grand besoin d’amitié. Elle s’approchait d’eux de tout son cœur, bavardant avec eux, faisant leurs messages, partageant même sa demeure avec quelques jeunes femmes quand elles étaient relâchées et n’avaient pas où aller. De son expérience à Maribrynong, Rosalie découvrit que l’un des plus grands besoins des gens était d’apprendre l’Anglais. Immédiatement, elle organisa un cours pour enseigner l’Anglais comme seconde langue, ce qui leur ouvrait davantage de possibilités d’avenir.
En 2003 il y eut un autre appel de Sœurs pour Jérusalem. Rosalie ne fut pas longue à offrir de retourner dans la Ville Sainte qu’elle aimait profondément. Elle accepta la responsabilité du Programme Biblique à l’Ecce Homo et passa là cinq années très heureuses. Elle réorganisa le programme et fut grandement appréciée par les nombreux étudiants qui suivirent les cours. Elle, de son côté, aimait le travail, les personnes qu’elle rencontrait et la vie à Jérusalem. En 2007, on diagnostiqua avec tristesse un cancer chez Rosalie, aussi fut-elle obligée de retourner à Melbourne pour le traitement.
Pendant les deux ans et demi qu’elle passa dans son pays après son retour d’Israël, elle resta très active, même si elle devait avoir un traitement régulier. Elle réorganisa la bibliothèque de la Province à Box Hill, mettant chaque livre dans sa juste catégorie. Elle cultivait deux parties du jardin pour des légumes et des fleurs qu’elle aimait. Se servant de sa formation de professeur d’Anglais, elle offrait ses services aux séminaristes d’Asie, les aidant dans leurs études. Les expériences nombreuses et variées de la vie, certaines très dures, que Rosalie avaient vécues, étaient des défis auxquels elle fit face avec réalisme, courage et ténacité.
Rosalie était une personne d’une profonde intégrité personnelle; une vraie amie, loyale, qui jamais ne s’épargnait si quelqu’un avait besoin de son aide ou si quelque chose devait être fait.
Rosalie avait aussi un grand sens de l’humour et elle manquera tristement beaucoup à sa famille, à la Congrégation de Notre Dame de Sion et à toutes les Communautés dans lesquelles elle a vécu et qu’elle a servi.
(Extraits de l’eulogie du 30 Avril 2010 par Sœur Patricia Watson n.d.s.) traduits en français par Sr Anne Michèle
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