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Revue SIDIC XXXVI - 2003/1-3
Poursuivre la culture du dialogue (Pag. 10-15)

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Poursuivre la culture du dialogue en Afrique: sens e portée d'Ubuntu
Kasonga, Wa Kasonga

 




Conférence prononcée lors de la Consultation judéo-chrétienne en Afrique francophone organisée par le Bureau des relations interreligieuses du COE, et le Comité juif international pour les consultations interreligieuses (IJCIC) à Yaoundé, du 8-13 novembre 2001.

Introduction

Dans le cadre de la réflexion sur le dialogue judéo-chrétien, depuis longtemps recommandé par le Conseil œcuménique des Eglises (COE) et qui s’impose de nos jours, il m’a été demandé d’explorer le concept Ubuntu.
Ma tâche, si limitée soit-elle, est d’en faire ressortir le sens profond ainsi que sa portée en vue d’enrichir à juste titre ce dialogue, du point de vue africain.
Cette réflexion va être articulée autour de quelques points. Tout d’abord je vais présenter la définition d’ubuntu. Il est question de voir comment ce concept est compris surtout dans certaines cultures du sud du continent africain. Ensuite j’examine le concept ubuntu en rapport avec celui de muoyo, qui signifie la vie. Cette analyse, qui nous amène dans d’autres cultures de la famille Bantu, permet d’apprécier le fait que l’ubuntu est mieux compris lorsqu’il est vu dans le contexte de la vie partagée. Je passe enfin à la comparaison entre muoyo et ntu pour montrer combien important est le lien qui existe entre l’humanité et le reste de la création. Enfin, il y a la conclusion qui montre combien les règles d’ubuntu, qui ne sont autres que les règles de la vie (muoyo), sont aujourd’hui bafouées, violées et négligées. Ce qui crée des foyers de conflits dans nos sociétés.

Ubuntu : définition

Dans un article intitulé « Ubuntu and Democracy » Mahamba(1) donnait une définition du concept ubuntu qui va constituer notre point de départ. Le terme vient de la langue Zulu. En Setswana il se traduit par botho. Dans sa propre langue, le Venda, il signifie vhuthu. Mahamba a raison de dire que la compréhension de ce concept est non seulement un problème de langue, mais il en est aussi de culture. Qu’il s’agisse de problème de langue ou de culture, il est vrai que le fond reste le même. Il écrit ceci :

« Botho signifie notre humanité, il englobe tout ce qui fait de nous des humains. Botho est essentiellement ce qui distingue les humains du royaume des animaux. Mais il signifie un peu plus que cela […]. Dans l’esprit d’ubuntu ou de botho, une personne est supposée jouer son rôle propre dans la communauté. Le comportement individuel est jugé par rapport à ce que la communauté attend et réclame comme correct. Décrire quelqu’un en disant par exemple que « Mpho a d’ubuntu » ne dit pas assez. Pourtant en réalité ça signifie tout. La personne qui écoute une telle parole comprend vite que Mpho est un homme plein d’amour et il vit de manière à accomplir ses obligations sociales. Mpho est conscient non seulement de ses droits personnels, mais aussi de ses devoirs envers ses prochains. Autrement, lorsqu’on dit « Neo ga se motho » (Neo n’a pas de botho), on veut dire que Neo est sans doute une personne insociable, il a une personnalité centrée sur soi-même » . (2)

Lorsque Mahamba applique sa compréhension d’ubuntu à ce qui est entendu par la démocratie, il évoque les valeurs telles que la justice, la vérité, le respect, l’honnêteté ainsi que l’égalité comme étant ses essentiels ingrédients. Selon lui, sans toutes ces valeurs, on ne peut pas avoir une société démocratique.

Voyons un cas pratique. Un autre auteur, Mandla Gamede(3) , présente une appréciation du concept ubuntu en jetant un coup d’œil sur une activité communautaire d’une grande portée humanitaire. Il s’agit d’une analyse du sens de Ziklife, un phénomène à la fois culturel et économique ayant pour but d’alléger le poids des contraintes financières dans les pratiques d’enterrement. Quelques citadins vivant dans un quartier de Johannesburg (4) ont voulu trouver une solution aux pratiques funéraires qui leur coûtent énormément cher. Leur action est basée sur le respect de la personne humaine, sur ubuntu. En se mettant ensemble dans une sorte de coopérative funèbre, ils ont voulu exercer leur sens d’humanité, leur ubuntu, envers leurs morts aussi bien qu’envers leurs compatriotes vivants qui partagent le même amour. En faisant ainsi, ils sont parvenus à rendre les cérémonies d’enterrement moins coûteuses et à la portée de tous. Ziklife donc, au lieu d’être une activité économique, est un ministère fonctionnant sous le parapluie de l’Eglise Méthodiste. Le respect de la dignité humaine, la pratique d’amour, l’allégement du poids des contraintes économiques dues aux enterrements coûteux, la démonstration de la solidarité, tout cela constitue le sens profond d’ubuntu.

Dans un article intitulé : « Ce que l’apartheid a fait à la famille et à la communauté africaines et comment la situation actuelle peut être transformée »(5) , Stanley Mogoba invite la société sud-africaine à faire face au défi de revivre le sens de l’humain, d’ubuntu, en vue de réussir à réparer le dommage causé par les effets de l’apartheid. Il écrit ceci :

« Le plus grand défi de l’Afrique du Sud est comment nous devons changer les cœurs des gens. Nous devons leur enseigner comment s’accepter mutuellement et comment vivre ensemble dans l’harmonie. Nous devons changer les complexes de supériorité et d’infériorité. Nous devons rendre humain notre peuple déshumanisé – les blancs aussi bien que les noirs. Nous devons faire revivre la conscience des noirs, la conscience des blancs ainsi que la conscience nationale. Par là, je veux dire le sens d’être humain et d’en être fier. Pas d’exclusivisme, mais l’affirmation de soi et l’affirmation mutuelle.
Nous avons besoin de faire revivre l’UBUNTU.
(Et Mogoba de continuer :)
Un auteur décrit l’Ubuntu en ces termes :
UBUNTU c’est aimer et prendre soin des autres
UBUNTU c’est agir avec gentillesse envers les autres
UBUNTU c’est être accueillant
UBUNTU c’est être juste et compréhensif
UBUNTU c’est être rempli de compassion
UBUNTU c’est assister ceux/celles qui sont dans la détresse
UBUNTU c’est être franc et honnête
UBUNTU c’est avoir de bonnes manières.
Un pays qui pratique Ubuntu est, sur la terre, plus proche du Royaume de Dieu ».

Ubuntu et Muoyo

En vue de bien cerner la portée du concept d’ubuntu j’ai dû recourir à ma propre culture. Le vocable ubuntu dérive de la famille des langues Bantu et signifierait l’ « humanité » ou « le fait d’être humain ». En Tshiluba (6) il se traduirait par bumuntu, (bu- étant un préfixe qui indique l’état d’être, la modalité ; et –muntu signifiant une personne). Muntu mulume signifie un homme et Muntu mukaji signifie une femme. Bumuntu est une qualité des humains d’extérioriser et d’affirmer leur être, leur existence. Cette affirmation passe par le partage de la vie, muoyo. Car vivre ou jouir de la vie pour les Bantu, c’est respecter les normes communautaires et promouvoir le bien-être de tous les hommes, les femmes et les enfants.

En Tshiluba, le terme muoyo est utilisé pour saluer, et la salutation évoque le sens de bénédiction (7). Lorsque quelqu’un dit : « Muoyo, tatu » (Bonjour Monsieur) ou : « Muoyo, mamu » (Bonjour Madame), c’est un souhait de longue vie, de bien-être, d’une bonne santé. Lorsque muoyo est compris dans ce sens (salutation et bénédiction), il est proche du concept shalom que nous allons aborder dans les paragraphes qui vont suivre.

Dans la conception africaine Bantu de muoyo, les conditions présentes de vie reflètent le rythme et le dynamisme de Muoyo (avec M majuscule). Ce qui rend la vie agréable et bénéfique, c’est le fait d’entretenir de bonnes relations entre les personnes humaines (bantu) d’une part et d’autre part entre elles et le reste de l’univers. Cette interdépendance constitue un fond ontologique duquel dépend une sorte d’ « épistémologie globale » rendant possible non seulement la connaissance humaine, mais aussi l’ « être » et le « devenir » humain. En tout cas, la manière de connaître d’un muntu n’implique ni la séparation ni l’abstraction par rapport à l’objet connu. Le sujet connaissant sent ou bien il a l’intuition d’une certaine continuité entre lui-même et l’objet de sa connaissance. Car, une chose est ou existe quand elle a part au dynamisme de Muoyo. La « globalité épistémologique » consiste en ce que, et le sujet et l’objet de la connaissance, tous vivent en unité, car ils sont unis dans Muoyo. C’est pourquoi même les choses inanimées se voient attribuées l’état de vie ou de mort. Ce n’est pas de l’animisme. Lorsque la voiture est en panne, on dit mashini akufua (Tshiluba) ou bien motuka ekufi (Lingala), c’est-à-dire cette voiture « est morte », elle a perdu la vie, muoyo. On peut dire la même chose concernant un arbre, une fleur, une bouteille ou un serpent. Les choses qui sont contemplées, expérimentées et vécues sont distinctes bien sûr, mais elles ne sont pas séparables dans Muoyo.

La coexistence entre les vivants et les morts est un autre exemple. « Les morts ne sont pas morts » disait Birago Diop. L’alternance de la mort (lufu) avec la vie (muoyo) démontre combien les morts et les vivants sont liés ensemble. Si « les morts ne sont pas morts » c’est parce qu’ils ont la vie (muoyo) dans le Muoyo. La mort et la vie constituent seulement les deux aspects du champ global dynamique de Muoyo. On a le muoyo à la naissance, tandis qu’on a le lufu au moment du décès. Le premier constitue la voie d’entrée dans ce monde (visible) tandis que le dernier constitue le passage dans l’autre monde (invisible, monde d’au-delà). Tout se passe à l’intérieur de Muoyo.


Muoyo et Ntu

La typologie de NTU telle que démontrée par Alexis Kagame est une autre manière de comprendre le concept MUOYO. D’après Kagame, ntu est, linguistiquement parlant (8), une racine qui a besoin d’un déterminatif (préfixe) en vue de pointer à l’une des catégories spécifiques de l’univers Bantu qui sont :

Mu-ntu, pour une personne humaine ; pluriel Ba-ntu
Ki-ntu, pour la chose ; pluriel Bi-ntu
Ha-ntu, pour la place ou le temps
Ku-ntu, pour la modalité.


Janheinz Jahn explique que ntu est « un point central de la pensée à partir duquel les vivants et les morts, le réel et l’imaginaire, le passé et le futur, le communicable et l’incommunicable, le haut et le bas, ne sont plus conçus comme contradictoires »(9) . Donc, tout comme le Muoyo, le Ntu pourvoit la réalité commune pour les plantes, les hommes, les femmes, le feu, l’air, l’eau et tout ce qui existe. Dans ce sens, l’ « épistémologie globale » consiste en une appréhension totale (globale) du sens de la nature laquelle, en ayant part dans les qualités de Muoyo, ensemble avec les personnes humaines, génère une série d’images porteuses de messages indispensables à la course de la vie, muoyo . (10)
De cette discussion il ressort que bumuntu (ubuntu) est une disposition à affirmer l’unité de la nature (création) en ce qu’elle partage la vie avec l’humanité tout entière. Sur le plan éthique, cette affirmation a besoin d’être traduite en action en recherchant le bien-être de tous, y compris l’environnement naturel dans lequel nous évoluons. En tout cas, le sens d’ubuntu nous oblige à briser toutes les chaînes de la discrimination, de violence, et de conflit, à pratiquer l’amour du prochain, et à travailler pour les hautes valeurs de la vie qui est un don de Dieu.

Conclusion

Ubuntu dans la famille :

A beaucoup d’égards la pratique d’ubuntu (bumuntu) se trouve corrompue de nos jours à cause de la confrontation avec les valeurs occidentales. Dans la société africaine traditionnelle, les parents prenaient au sérieux la responsabilité d’exercer leur bumuntu dans la socialisation de l’enfant en vue de produire en celui-ci le sens d’ubuntu .(11) Leur amour, leur compassion et l’éducation du caractère de l’enfant visaient la cohésion de la communauté en renforçant les valeurs qui affirment et consolident le muoyo telles que la dignité, la justice, la solidarité, le respect de l’autre ainsi que l’amour. En respectant l’autre, l’enfant devenait imprégné de la philosophie de la vie communautaire telle qu’exprimée par John Mbiti : « Je suis, parce que nous sommes ; parce que nous sommes, je suis » (12). Cette philosophie était apparente dans le processus de la socialisation des jeunes et par conséquent soutenait tout effort d’encadrement des membres de la communauté pour leur épanouissement. Aujourd’hui, il n’en est pas ainsi. Les enfants sont violés, abusés et maltraités par ceux-là qui sont supposés les protéger. Le nombre de plus en plus croissant d’enfants vivant dans la rue, de filles-mères, d’enfants-soldats, et j’en passe, en témoigne brillamment. Tout cela c’est parce que les règles d’ubuntu ne sont plus respectées.

Une autre conséquence, c’est la violence au sein de la famille. Le non-respect mutuel des conjoints amène à des abus incalculables. Les femmes surtout sont victimes de violence exercée par leurs maris, ce qui les rend des êtres de second rang. La violence domestique viole les règles de bumuntu. Seul le respect de ces principes devra sous-tendre la vie conjugale.


La palabre africaine

Dans la société africaine traditionnelle, la violation des normes d’ubuntu en appelait à l’organisation de la palabre . (13)Au cours de celle-ci, tous les participants (hommes, femmes et enfants) avaient la parole égale dans le dialogue. Le déroulement de la palabre traduisait le rythme même de Muoyo et, bien sûr, d’ubuntu. Le respect mutuel était observé. Même s’il arrivait qu’on s’insulte ou qu’on se bagarre, le dénouement de la palabre suivi du repas communal sanctionnait la repentance, la paix et l’entente .(14) L’objectif, c’était la libération, la guérison, le rétablissement de l’équilibre social, bref l’ubuntu.


Dans la gouvernance
Toute autorité qui se sait détenir un pouvoir authentique est appelée à respecter le bumuntu de ses sujets. La dictature ainsi que tout abus de pouvoir en est une violation flagrante !

Les guerres ou conflits inter-ethniques
Depuis quelques décennies, on assiste en Afrique à des guerres et conflits entre différentes ethnies qui, en principe, vivaient ensemble sans problèmes il y a des siècles. Le rejet ou l’oubli des valeurs d’ubuntu qui sous-tendaient les relations humaines entre différents groupes ethniques amène à ce genre de crises hors contrôle. Il faut raviver ces valeurs afin de reconstituer une base solide à des communautés viables et prospères. C’est sur cette base que la paix véritable peut se construire.


__________________

* Le Dr Kasonga wa Kasonga, de la République démocratique du Congo, est actuellement secrétaire exécutif de Christian Family Life de All Africa Conference of Churches (AACC), Nairobi. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de théologie africaine mentionnés dans sa communication.
1. Muendanyi Mahamba, « Ubuntu and Democracy » in Challenge, Church and People, n° 16 June/July 1993, pp. 607.
2. Muendany Mahamba, op. cit., p. 7 (Ma propre traduction dynamique).
3. Mandla Gamede, « Ubuntu in Burial Societies » in Challenge, Church and People n° 45 December 1997 – January 1998, pp. 26-27.
4. Cette association s’appelle Zikhuliseni, Ziklife and Ziknews. Son adresse est : Methodist House, 114 Rissik Street, Johannesburg ; B.P. 32610, Braamfontein 2017.
5. « What Apartheid Has Done to the African Family and Community and How the Present Situation Can Be transformed » in Trinity Journal of Church and Theology, vol. VIII September 1998 (special Edition), p. 38.
6. Tshiluba est la langue parlée par les peuples Luba qui s’étendent sur les provinces du Kasai (Oriental et Occidental) jusqu’au Katanga, en République Démocratique du Congo (ex-Zaïre).
7. Kasonga wa Kasonga, Toward Revisioning Christian Education in Africa : A Critical Reinterpretation of Hope and Imagination in Light of African Understanding of Muoyo, Doctoral Dissertation, Princeton Theological Seminary, Princeton, N.J. 1988, pp. 82ss.
8. A. Kagame, La Philosophie Bantu-Rwandaise de l’être, Bruxelles : Académie royale des Sciences d’Outre Mer, 1956.
9. J. Jahn, Muntu, London, Faber & Faber, Ltd. 1961, p. 101.
10.Les images constituant le symbolisme africain forment un langage qui exprime la profondeur du drame humain. Elles aident les personnes à se réaliser elles-mêmes. R. P. Mveng explique ce phénomène en ces termes : « Il serait erroné de penser que la somme des symboles africains constitue une sorte de code chiffré, établi arbitrairement pour les besoins d’un esthétisme hermétique. La symbolique est langage. Comme tel, elle exprime la réalité de l’univers conçu comme un monde humanisé, comme une vie dans laquelle le destin de l’homme et celui des choses se font mutuellement. La symbolique n’est cependant pas n’importe quel langage. Elle se veut l’expression du drame de la vie, c’est-à-dire de cette lutte gigantesque dans laquelle la vie et la mort affrontées constituent le fondement dialectique de l’existence. Et cette lutte n’est qu’un prélude ; elle précède la victoire ; la victoire de la Vie sur la Mort ». Lire R. P. Mveng, L’art de l’Afrique noire, Mame, 1965, cité par Louis-V. Thomas et René Luneau, La terre africaine et ses religions, Paris, Librairie Larousse, 1975, p. 111.
11.Pierre de Quirini, Des lois pour les jeunes, Kinshasa, CEPAS, 1987, p. 56. L’auteur dit : « Les sociétés traditionnelles exigeaient de leurs membres adultes de grandes qualités physiques et morales. Pour devenir membre à part entière du clan, il fallait être capable de répondre à toutes les exigences de la vie rude de la société agraire. L’homme adulte devait être résistant à la peine, courageux à la chasse comme à la guerre. Il devait assimiler toutes les connaissances traditionnelles touchant les ancêtres, la sagesse qu’ils avaient transmise, la science des plantes et des animaux. Ils devaient connaître les techniques de fabrication des maisons, des outils, des pièges, des pirogues. Et surtout ils devaient être capables d’élever une famille et la défendre contre tous les dangers ».
12.J. S. Mbiti, African Religions and Philosophy, London, Heinmann, 1969, pp. 108-109.
13.Par palabre j’entends un forum ou une réunion de la famille ou du clan qui était convoquée lorsqu’une crise quelconque (maladie, décès inopiné d’un enfant, vol, viol et adultère, ou autre) survenait dans la communauté. Elle pouvait prendre la forme d’un tribunal.
14.Pour plus d’information sur la palabre, lire mon article « African Christian Palaver : A Contemporary Way of Healing Communal Conflicts and Crisis » in Emmanuel Lartey, Daisy Nwachuku, and Kasonga wa Kasonga, eds., The Church and Healing : Echoes From Africa. (African Pastoral Studies) Peter Lang, Frankfurt am Main, 1994, pp. 49-65.

 

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