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La Loi au Service de l'Humanite
Lawrence E. Frizzell
Les groupes humains et leurs membres
Quel rôle joue la législation dans la conduite d'une société humaine? Au cours des siècles derniers nous avons pu constater, en diverses disciplines (et en réaction contre l'héritage judéo-chrétien), le rejet chez certains penseurs de la notion d'une loi imposée de l'extérieur, La croissance de l'individu jusqu'à la maturité serait entravée par des lois réglant tous les aspects de la vie. Lorsque 'la maturité se définit en termes d'indépendance et d'autonomie, les lois sont considérées comme des entraves pour l'esprit humain. Nous retrouvons un peu partout les échos d'un tel Individualisme. Mais les pays occidentaux préconisant une telle notion de la maturité doivent maintenant faire face à la situation d'individus isolés qui, expérimentant la maladie, la vieillesse ou d'autres limitations humaines, en viennent à considérer la perte de leur indépendance comme un signe d'échec, une défaite.
En fait, la notion d'interdépendance des individus au sein de la famille ou de groupes humains plus larges est beaucoup plus réaliste et plus saine, à ?a fois pour la personne et pour le groupe. Si l'autonomie consiste à vivre anonyme dans la ville ou parmi ses voisins, à n'avoir aucune de ces relations intimes que crée un engagement mutuel, la personne échappe aux relations sociales que comporte la vie ou l'amour, avec leurs obligations et leurs responsabilités. Si un grand nombre de personnes sont motivées seulement, ou dans la majorité des cas, par leur intérêt propre, c'est la société dans son ensemble qui en subit les conséquences. Toute décision exigeant la collaboration avec d'autres ne peut être fondée que sur la confiance que ceux-ci seront fidèles à la parole donnée. Mais sur quoi baser cette confiance? (1)
L'alliance dans la société hébraïque
Les grandes cultures mondiales s'enracinent toutes dans un passé lointain; elles sont le fruit de milliers d'années de réflexion et d'expériences humaines. Les civilisations nées sous l'influence de la Bible en même temps que de la philosophie et du droit gréco-romains ont bénéficié de l'expérience d'individus et de groupes nombreux. Nous nous proposons dans cette étude de retrouver, sous certains aspects, quel a été l'apport hébraïque ou juif aux structures qui soutiennent actuellement la plupart des nations du monde.(2)
Au temps de la vie nomade, dans des pays au climat rude et aux capacités agricoles limitées, bien des peuples avaient l'expérience profonde de la solidarité nécessaire à leur survie. Chaque personne devait apprendre à être responsable des autres. sensible à leurs besoins. Le fait d'être activement engagé à satisfaire des droits élémentaires, comme le droit à la nourriture, à l'eau, à un abri etc..., ne permettait pas l'accumulation des biens ou d'autres manifestations d'égoïsme. On ne pouvait prétendre être arrivé par soi-même, être «autosuffisant» même s'il y avait parfois des abus d'autorité ou d'influence. Dans l'idéal, les chefs de communautés devaient avoir le sens de ce qui peut améliorer la vie de tous, et prendre des décisions appropriées. (3) En bon nombre de civilisations, les dirigeants étaient au-dessus de la loi: un des grands apports du peuple hébreu fut celui d'une législation permettant d'évaluer la conduite des dirigeants et des juges, aussi bien que d'orienter la vie des citoyens ordinaires.
Les lois peuvent cependant être ignorées par ceux qui sont revêtus de l'autorité, aussi vit-on se développer une forme de direction indépendante en la personne des prophètes. Lorsque le roi David eut enfreint les commandements interdisant l'adultère et le meurtre (2 Sm 11,1-27). c'est Nathan, le prophète de cour, qui eut le courage et l'habileté pédagogique d'amener David à condamner ses actes de lui-même (2 Sm 12,1-7).
Deux analogies humaines de l'alliance avec Dieu
Il existe deux formes de relations humaines qui, par analogie, pouvaient permettre à un Hébreu de concevoir sa relation à Dieu, et l'autorité divine s'exerçant sur l'ensemble de la création. sur la communauté humaine en particulier: Ce son traités politiques et les liens du mariage.
Les traités d'alliance
En temps de paix, les sociétés du Moyen C ancien définissaient leurs relations, au pian i national, en termes de traités et de responsab découlant des engagements pris. Un tel traité généralement imposé par le souverain d'un er à de petits états assujettis à son contrôle, Ce se présentait, dans l'introduction au pacte d'a ce, comme un bienfaiteur prêt à persévérer ses dispositions bienveillantes, mais le traité même n'obligeait que le vassal. Transgresse' clauses imposées par le contrat entraînait, pot dernier, un procès et une correction sous form châtiment. (4)
Nous avons en Genèse 15 la description traité d'alliance unilatéral dans Witte!, contr ment à toute expérience humaine, le supé (Dieu) se lie irrévocablement au subordonné (i ham et sa descendance). Les autres expérie. décrites dans la Bible en termes d'alliances bilatérales, incluant des responsabilités pour deux parties. Ainsi le livre de l'Exode décrit-il liante du Sinaï comme un acte de création di par lequel un groupe disparate d'anciens empli va devenir une nation (gai, un peuple avec un Moire): une terre leur est promise où ils pour vivre dans la liberté, une liberté définie dan contexte d'un service dû à Celui qui les a app à une «Mange exclusive avec Lui (Ex 1941-6).
Dans la société des Hébreux, la communauti l'alliance est constituée par Dieu, et tous ses m bres ont pour objectif commun la fidélité ti service s'exprimant dans l'obéissance aux c mandements. S'unir à la volonté divine doit api ter une sorte de plénitude, faite de tranquillIti d'harmonie, à la communauté et éventueflem à l'ensemble de la Création.
Les relations du mariage
C'est dans le mariage et dans la vie fam que ton fait l'expérience la plus intime du pu et du service mutuels. Le prophètes Osée (chap. 1-3), Jérémie (3,1-5) et Ezéchiel (16,1-63) utilisent les images du mariage et de l'adultère pour faire comprendre le caractère unique de la relation d'Israël avec son Dieu et les graves conséquences d'une négligence des commandements, particulièrement en ce qui concerne 'Idolâtrie. Là encore, rengagement comporte de sérieuses obligations qui sont précisées dans les lois de la société.
Des relations régies par les commandements
Les individus et les groupes humains auxquels Ils appartiennent (famille, clan, ville, nation) ne peuvent survivre que lorsqu'ils sont en relation avec le reste de la réalité. Pour les Hébreux, il existe en toute vie humaine quatre dimensions essentielles: Qu'il s'agisse d'individus ou de groupes humains, tous sont en relation avec Dieu, avec leur prochain, avec eux-mêmes et avec la nature, et ils peuvent en cela contribuer à la paix ou à la division. (5)
Relation à Dieu
Le respect de la personne humaine dont témoigne l'ensemble de la Bible et de la littérature juive ancienne est cristallisé autour du concept doctrinal que tout être humain est créé à l'image et à la ressemblance de Dieu: L'homme et la femme sont égaux et associés pour collaborer avec Dieu en procréant et en amenant la création à sa perfection (On 1,26-28). Une telle conception de la personne humaine fait peser sur l'individu une provo responsabilité morale: La vie morale réside Sors essentiellement dans l'imitation de Dieu (Lv 19,2) et de ses attributs divins (énumérés en détail dans l'Interprétation du Nom donnée en Ex 34,6-7). s'agit de se vouer totalement au service de Dieu Pt 6,4-6) et d'imiter le soin qu'Il prend du pauvre, de la veuve, de l'orphelin, de l'étranger et de toute personne susceptible, dans une société donnée, Me négligée ou opprimée par de plus puissants.
I est difficile, dans le domaine moral et spirituel, de porter un jugement honnête sur soi-même. Le repos du shabbat offre l'occasion de faire un tel examen dans le contexte de la prière communautaire (Ex 20,8-11; DI 5,12-15). Le fait de s'abstenir de travailler, à rythmes réguliers, donne à l'homme le temps de réfléchir à l'emploi qu'il fait de son temps et de ses talents, en accomplissant ce qui est la mission de l'humanité: refléter Dieu dans le monde. Les lois du shabbat exigent, de plus, que les esclaves et Je bêtes de somme puissent aussi se reposer.
Relation au prochain
Les lois bibliques relatives à l'ordre social découlent du principe qu'on doit agir en vue de la justice et de la paix. Le Décalogue (Ex 20,1-17) passe des commandements envers Dieu à une série de cercles concentriques, ceux des échanges humains. Au centre, la famille dont l'importance est soulignée d'abord par l'obligation qu'a l'homme, tout au long de sa vie, d'honorer ses parents et de les assister dans leurs besoins! (6) et ensuite par l'interdiction de relations sexuelles qui seraient contraires à l'engagement pris par une personne envers une autre. Les parents sont associés à Dieu en donnant la vie, et ils sont les premiers à refléter pour leurs enfants l'image et la ressemblance divines. Aussi le commandement exige-t-il, dans le texte biblique, qu'on les honore et non pas seulement qu'on les aime comme on doit aimer son prochain, quel qu'il soit. L'interdiction de commettre l'adultère n'a pas seulement pour but de préserver l'intégrité des relations entre partenaires, elle les rend aussi capables de refléter, aux yeux de leurs enfants, la fidélité de Dieu.
D'autres commandements du Décalogue (Ex 20. 13-17) visent à protéger les droits essentiels: droit à la vie, à la propriété et au respect de la dignité propre. Même la convoitise que l'on peut avoir de personnes ou d'objets appartenant à autrui doit être contrôlée. La forme simple, a apodictique » de ces lois, sans mention de pénalités, peut avoir pour origine les avertissements donnés par les parents à leurs enfants. Lorsque, au mont Sinaï, le clan se transformera en une nation, des sanctions y seront adjointes et certains autres commandements (Exode 20-23) ainsi que d'autres cas difficiles sous forme casuistique. Comme certaines transgressions pourraient échapper à l'attention de la communauté, le peuple, renouvelant l'alliance au moment de l'entrée en terre promise, se met lui-même sous la menace d'une malédiction au cas où il commettrait l'une d'entre elles (Dt 27,15-26).
Le fait d'être sensible aux besoins des autres est considéré comme une imitation de Dieu: Celui-ci est miséricordieux envers toutes ses créatures et l'Israélite doit d'être aussi, même lorsqu'il s'agit d'ennemis (Ex 23,4-5). La recherche de la paix dans la société humaine est mise en relation avec celle de la justice et de l'équité dans les jugements. Agir ainsi, c'est imiter la justice, l'intégrité de Dieu qui désire voir l'ordre léglislatif et judiciaire empreint de bonté et de probité (Ex 23,1-3).
Déjà avant l'alliance du Sinaï et le don de la Torah (enseignement sous forme de commandements et d'appel personnel à un idéal), Moïse avait appris à déléguer son autorité en tant que juge. Il enseigna d'abord au peuple les lois gouvernant la nouvelle société, puis il choisit des hommes capables, dignes de foi et craignant Dieu, pour juger les cas litigieux au sein d'un groupe donné de la communauté. Il se réserva les cas difficiles, et il établit ensuite un ordre hiérarchique dans le domaine judiciaire (Ex 18,13-27). Au temps de l'Israël ancien, chaque juge recevait l'avertissement que voici: « Tu ne porteras pas atteinte au droit— c'est la justice, la justice que tu rechercheras...» (Dt 16,18-20).
« Qu'il n'y ait pas de pauvre chez toi» (Dt 15,4): tel est le principe législatif essentiel pour les habitants de la terre d'Israël, parce que cette terre est un don fait par Dieu au peuple tout entier. Le rythme de sept s'appliquait non seulement à la semaine avec son jour de repos pour tous, mais aussi à l'usufruit de la terre. Chaque septième année. les champs devaient rester en jachère, et tous avaient le même droit à jouir de ce que la terre produisait d'elle-même. On devait aussi remettre alors toutes les dettes et libérer les esclaves hébreux (Dt 15,16-18). Le Code sacerdotal fait un pas de plus en instituant, à la suite de sept années sabbatiques, une année jubilaire. A ce moment-là, toutes les terres aliénées devaient revenir à leur premier propriétaire (Lv 25,8-55) (7)
Relation à soi-même
Chacun est appelé à avoir envers soi-une attitude responsable. Les maîtres du j hébreu affirment qu'on doit avoir de l'estime soi-même, s'appuyant sur la conviction (cf.
que l'être humain est « un peu moindre que couronné de gloire et d'honneur». Il n'est pas Lion là, bien sûr, d'une attitude orgueilleux égocentrique qui opposerait les personnes les aux autres Si elles se savent « image et re blance de Dieu» elles reconnaîtront, chaut dignité inhérente à leur personne, plus prc que le désespoir ou le sentiment de son 1 fection; et elles réaliseront en même temps r même image se reflète sur le visage des r êtres humains. (8)
« Tu ne te vengeras pas et tu ne gardera de rancune envers les enfants de ton peuipl aimeras ton prochain comme toi-même: Je s Seigneur» (LI» 19,18). Pour le cas où quel voudrait limiter le sens du mot « prochain» frères israélites seulement, le texte contins mentionne aussi l'étranger qui réside dans le « Si un étranger réside avec vous dans votre vous ne le molesterez pas... tu l'aimeras toi-même, car vous avez été étrangers au d'Egypte » (19,33-34).
Relation à la nature
Lorsqu'ils vivent à une époque de Mains pré-urbaine, les hommes ont profondément le d'être proches de la terre et de toutes les fa de vie qui leur 'permettent de subsister. Les j lations agricoles vivant en terre de Canaan braient une fête d'action de grâces au term chaque récolte. Le peuple hébreu, voyant dam fêtes un danger d'idolâtrie, institua trois gra fêtes de pèlerinage (Dt 16,1-17) aux temps où célébrait la récolte. Une partie des fruits « terre était offerte, mais on se rappelait en n temps comment Dieu, de son bras puissant, intervenu dans l'histoire du peuple. Les loi propres à ce leur de fête manifestent un intérêt particulier pour les pauvres et tes plus défavorisés.
Il était aussi prescrit aux Israélites de traiter les animaux domestiques avec bonté, reflétant en cela la bonté du Créateur (Ex 20.10; 23,4-5; Dt 22, 14). Même la nature sauvage devait être protégée; Pour empêcher que la vie ne soit follement détruite, Il était interdit de s'emparer (dans un nid) à la fois de la mère et des oeufs, ou de la mère et des petits (Dt 22,6-7). En temps de guerre, il était expressément défendu de détruire les arbres, particulièrement les arbres fruitiers (Dt 20,19-20).
La tradition que nous transmet la Bible reconnaît dans la création toute entière un don de Dieu, un don qui doit contribuer à améliorer les conditions de la vie humaine, mais qui doit être traité avec le plus grand respect et partagé avec les autres, particulièrement avec ceux qui ne sont pas en mesure de répondre à leurs propres besoins. L'histoire biblique du monde comporte ce concept essentiel que l'ensemble de la création forme un tout, que chaque créature est en communion avec toutes les autres. (9)
Application aux besoins des groupes humains
Les efforts faits pour trouver une solution aux problèmes socio-politiques et écologiques du monde où nous vivons — et particulièrement pour retouver un certain ordre dans des pays déchirés, au nom d'une soi-disant « liberté », par le terrorisme ou d'autres aberrations du même genre —doivent partir d'abord de la reconnaissance qu'il existe des principes essentiels, juridiques et moraux, pouvant s'exprimer dans un langage commun Elux groupes humains qui sont tous interdépenMS. De plus, ceux qui cherchent à pratiquer la justice pour que règne enfin la paix doivent reconnaître qu'ils ont beaucoup à apprendre des siècles passés. Une meilleure connaissance des civilisations anciennes pourrait nous faire redécouvrir certains principes, utiles dans le dialogue qui doit s'établir entre les divers groupes humains et genres de vie. Certaines vérités pourraient être communément reconnues et, en d'autres cas, les principes d'une tradition donnée pourraient rencontrer un accueil favorable chez ceux qui les découvriraient pour la première fois ou qui les considéreraient sous un jour nouveau.
Dans notre société moderne, tout groupe humain devrait avoir un objectif et des points de repère lui permettant de porter de l'extérieur un jugement de valeur sur les réalités complexes de la vie quotidienne. Cela peut se réaliser dans le contexte d'un dialogue où chacun des partenaires écoute l'autre exprimer son point de vue sur la vie ou sur le groupe; cela peut se réaliser aussi par une étude approfondie de la littérature de civilisations anciennes, remontant à des époques, à des mondes tout différents des nôtres. Chrétiens et juifs, nous partageons une même Bible hébraïque et nous la reconnaissons comme parole de Dieu; même si nos méthodes d'interprétation diffèrent, nous pouvons sans cesse apprendre quelque chose de la manière dont l'autre communauté comprend cette Parole et en vit. Une réflexion approfondie sur l'alliance et sur les quatre dimensions de nos relations humaines, soumises aux commandements. pourrait grandement contribuer à une vie sociale plus riche et plus responsable au sein de nos communautés. (10)
Notes
• Lawrence E. Frizzell, docteur en philosophie et prêtre de l'archidiocèse d'Edmonton, est professeur au département des Etudes judéo-chrétiennes de Seton Hall University, South Orange, New Jersey, aux Etats-Unis. Il est un des experts conseillers du centre SIDIC. Cet article a été traduit de l'anglais.
1. Il existe diverses études sur la tradition biblique, comportant une importante bibliographie comme celles de J.M. Aubert; « Loi et Evangile», Dictionnaire de Spiritualité LXII (1976) col. 966-984; Klaus Koch etc...: « Gesetz», Theologische Realenzyklopedie XIII (1984), pp. 40-147; S. Greengus: « Law in the OT », lnterpreter's Dictionary of the Bible, Suppl. (1976) pp. 532-537: H.H. Esser: « Law », New International Dictionary of New Testament Theology. vol. 2, pp. 436-456. Articles sur le droit commun et la loi naturelle chez les Grecs et les Latins dans le Dictionary of the History of Ideas, vol. 2-3. mais nous n'abordons pas ce domaine ici.
2. CI-dessous quelques ouvrages comportant une étude de la tradition fluidique: Israel Abrahams et autres: The Legacy of Israel (Oxford, Clarendon 1927); Moshe Davis (éd.): Israel: Its rote in Civilisation (New York, Harper and Bro 1956); L. Finkelsteln (éd.): The Jews: Their Pole in Civilisation (New York, Schocken 1971): Abraham Katsh: The Biblical Heritage ot American Democracy (New York, Ktav 1977): Cecil Roth: The Jewish Contribution to Civilisation (Londres; East and West Library 1956).
3. H.W. Robinson: Corporate Personality Ancient Israel (Philadelphie, Fortress 1980) et Aubrey R. Johnson: The Vitality ot the Individuel in the Thought of Ancient Israel (Cardiff University at Wale Press 1964).
4. Voir Delbed R. Hillers: Covenant: The Histor Biblical Ides (Baltimore, Johns Hopkins 1969): Den McCarthy: Treaty and Covenant: A Study In Fo the Ancient Oriental Documents and in the 0W ment (Rome, Pontifical Biblical Instituts 1978). formes de procès d'alliance, voir Julien Ha Plaidoyer prophétique contre Israel (Bruxelles, D 1967).
5. Voir A. FInkek e The meaning and practice of peace: Biblical and Rabbinical perspective e, Exploring Peace Justice: Religious Perspectives, édité par L. Frizzell Shington, D.C. University Press of America... à paraite).
6. Voir A. Finkel: The Jewish Perspective », Spiritual Perspectives on Aging, édité par P. Tiso (Lake Worth. Sunday Publications 1982, pp. 111-134).
Voir Robert North: Sociology of the Biblical Jubile° (Rome: Institut Biblique Pontifical 1954).
8. Une parole attribuée à Hill& l'ancien (contemp de Jésus, un peu plus âgé que lui) exprime bien, «Si le n'ai pas soin de moi, qui donc en aura soli si je le fais pour moi-même, que suis-je?» (hq Aboth 1,14). Rabbi Akiba (mort en 135 de notre) déclarait: e La personne humaine est aimée parce a été créée à l'image de Dieu: mais encore plus: est l'amour qui le lui fait connaître (On 9,6), (Aboth 1,15).
9. Walter Brueggemann: Living Toward a Vision (Philaelphia, United Church Press 1982), p. 15. Etude approfondie du Pentateuque (Torah) de la Bible hébraïque riez Dale Patrick: Old Testament Law (Atlanta, John Knox Press 1985).
10. Pour ce qui concerne l'apport judéo-chrétien en ce domaine, voir Zeiev W. Falk: Law and Religion: The Jewish Experience (Jérusalem, Mesharim 1981); Walter Harrelsoni The Ten Commandments and Human Rights (Philadelphie, Fortress 1980) et Peace, Potines and the People of God, édité par Paul Peachey (Philadelphie, Fortiess 1986). On trouvera une approche soulignant les différences entre diverses civilisations du monde en A.J.M. Milne: Hutnan Rights and Humain Diversity: An Essay in the Philosophy of Hamar? Rights (Albany, State University of New Vork Press 1986).