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SIDIC Periodical II - 1969/2
Les juifs dans la litérature (Pages 20 - 25)

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Chroniques
La rédaction

 

« Portrait de juifs » — Ainsi s'intitulent deux séries d'émissions de télévision (à circuit fermé) réalisées à New York par l'Anti-Defamation League of B'nai B'rith et l'archidiocèse de la ville. Elles sont une conséquence concrète de la Déclaration conciliaire sur les religions non-chrétiennes et le résultat de l'étroite coopération qui va se développant entre juifs et chrétiens depuis Vatican II.

Les émissions — aboutissement d'un colloque tenu au Collège Marymount de Manhattan en novembre 1967 et destiné aux professeurs du secondaire, aux membres des comités de plan d'études et aux directeurs d'écoles paroissiales —se composent d'une part de cinq épisodes d'une heure chacun sur « le portrait du juif dans la littérature » du 10e siècle à l'Holocauste nazi, et d'autre part, de sept épisodes d'une demi-heure chacun sur « les juifs et leur religion ». Cette deuxième série traite de questions telles que: qu'est-ce que le judaïsme? le cycle de la vie juive, le culte et les aspects de la théologie juive. Nous citerons Mgr Eugene V. Clark, secrétaire du cardinal Cooke: « Notre devoir est évident. Nous nous devons de projeter la lumière sur ces moments de l'histoire et d'en connaître les implications dans la littérature pour mieux saisir le processus de la représentation négative du juif et aussi ses causes ».

Ces représentations filmées sont destinées aux professeurs d'écoles catholiques paroissiales et aux programmes de la « Confraternity of Christian Doctrine ». Près de 8.000 enseignants des écoles catholiques de New York les ont vues et plus de 250.000 enfants des écoles paroissiales seront atteints par l'inclusion de cette matière dans leur programme.

En plus des films, pour les émissions de chaque série, il y a des Livres du Maître comprenant le texte des films, le but de chaque émission, des thèmes de discussion, des suggestions pour des travaux à réaliser en groupe ou individuellement et des biographies pour maîtres et élèves. Ces livres peuvent être utilisés indépendamment des films.

Des savants, techniciens et administrateurs juifs et catholiques ont collaboré pendant un an pour réaliser ces deux séries d'émissions de T.V. Le fruit de ce travail commun a été dédié au pionnier du rapprochement judéo-chrétien que fut le cardinal Augustin Bea.

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Le 6 mars 1969, la première Consultation académique judéo-luthérienne s'est tenue à New York. Elle était patronnée par la Section des Etudes théologiques du Conseil Luthérien des Etats-Unis, et le Service des Affaires interreligieuses de l'American Jewish Committee.

Des conférences furent faites par le rabbin Seymour Siegel sur « Election and the People of God - a Jewish Perspective », par le Dr Michael Wyschograd sur « The Law, Jews and Gentiles -a Jewish Perspective », par Horace D. Hummel sur « Law and Grace in Judaism and Lutheranism », et par Nils A. Dahl sur « Election and the People of God ». Un groupe de trente théologiens et spécialistes juifs et luthériens discutèrent intensément et avec fruit sur les sujets proposés.

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Le Comité luthérien international sur l'Eglise et les juifs a rédigé une déclaration d'ordre théologique sur « la théologie des rapports de l'Eglise avec le judaïsme ». La déclaration, en préparation depuis 1964, fut rendue publique, la « Commission on World Mission » de la Fédération Mondiale Luthérienne l'ayant reçue et acceptée d'un porte-parole du Comité au cours de sa session annuelle tenue à Asmara, en Ethiopie. Elle a été acceptée pour être distribuée aux Eglises membres de la Fédération afin d'être étudiée et examinée. La déclaration a été également entrevue par un comité spécial, comme base d'un futur travail. Le texte intégral du document a été publié dans le Lutheran World Federation News Service du 30 avril 1969 (Route de Ferney 150, 1211 Genève 20, Suisse). La déclaration affirme entre autres principes, la solidarité avecle peuple juif et fait valoir la responsabilité des chrétiens sur son droit à vivre en tant que juif.

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La semaine annuelle du Livre Juif, avec l'Exposition, a eu lieu du 10 au 13 mars à Woburn House, à Londres.

Procédant à son inauguration, Hugh Harris, Président de la Société d'Etudes juives, dit que le symbole du livre avait une très ancienne signification pour le peuple juif. Qu'il se présente sous la forme de tables de pierre, d'un rouleau de parchemin, ou d'un volume imprimé, il a traditionnellement représenté la véritable quintessence du mode de vie juive. Les juifs doivent se rappeler en même temps que le titre « un peuple du livre » ne convenait pas seulement aux juifs mais également aux chrétiens et aux musulmans. Ils doivent maintenir et étendre leur patrimoine culturel propre, afin d'enrichir les trésors de l'humanité, et rendre ainsi plus proche le temps où un amour commun des livres et leur influence civilisatrice uniront tous les peuples. Les livres d'hébreu moderne exposés, provenant de l'Etat d'Israël, montraient l'importance qui est donnée là-bas aux valeurs morales et spirituelles.

« Le nouveau portrait du juif dans la littérature contemporaine » fut le sujet d'une causerie faite par le Rév. Dr James Parkes, éminent pasteur anglican qui a consacré sa vie à combattre l'antisémitisme et promouvoir une compréhension plus vraie du peuple juif parmi ceux qui ne le sont pas.

Un recueil de livres d'auteurs non-juifs avait été présenté: ils illustraient « Le nouveau portrait du juif » dépeint sous l'influence de l'Holocauste nazi, de l'établissement de l'Etat d'Israël et du mouvement oecuménique. Dans la bibliographie destinée à illustrer l'exposition, le Dr Élisabeth Eppler déclare:

« En présentant cette exposition nous nous sommes exclusivement souciés d'auteurs non juifs du vingtième siècle, et avons pu réaliser un choix représentatif de poésies, de prose et de drames, à travers lesquels apparaît le personnage du juif. Un examen des livres montre que les oeuvres nous font voir « tels que les autres nous voient », et en particulier comment, aux yeux des écrivains non-juifs, les juifs ont changé à la lumière de l'expérience du vingtième siècle. Les traits les plus frappants en sont l'impact de l'Holocauste et la nouvelle condition de vie en Israël, mais également le point de vue du juif assimilé dans les démocraties occidentales et dans les pays _socialistes. »

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Une session sur le judaïsme s'est tenue au séminaire St-Augustin de Toronto (Canada), du 24 au 26 mars. Il était dirigé par trois rabbins: Emmanuel Forman (orthodoxe), Albert Pappenheim (conservateur) et Michael Stroh (libéral). A la demande du rabbin Forman, la session a concentré son étude sur le judaïsme lui-même, plutôt que sur le dialogue judéo-chrétien.

Le rabbin Forman était inscrit pour donner la première conférence le lundi matin, mais une cérémonie de funérailles l'en avait empêché. Finalement, je profitai de la matinée pour présenter aux étudiants la question des relations judéocatholiques et le but de la session. Je crois, en prenant du recul, qu'une telle présentation est des plus nécessaires, et devrait être assurée par la personne qui organise la session ou par un des professeurs du séminaire.

Le rabbin Forman invita les étudiants à Shaarei Shomayim pour la causerie du lundi après-midi, et la fit suivre par une visite commentée de la synagogue. La conférence sur Halakha fut très scientifique, mais la visite, organisée avec détente et beaucoup d'humour.

Le rabbin Pappenheim prit également le ton de l'humour lorsqu'il fit ses deux causeries du mardi, mais durant le cours du matin, il parla avec gravité de la question de l'antisémitisme descatholiques dans l'histoire du judaïsme, de l'an 70 après J.C. jusqu'au 18e siècle environ. Au cours de la causerie de l'après-midi, il décrivit le programme de vie d'une famille juive, et l'illustra, montrant aux étudiants des rouleaux, des phylactères, un shofar et une menorah.

Ce soir-là, le rabbin Stroh présida un symbolique repas du Séder au Temple Holy Blossom. Après avoir expliqué le symbolisme des différents aliments consommés durant la Pâque, on servit aux étudiants des matzot et du haroset, et ils chantèrent avec le rabbin quelques textes de la Pâque juive. Ensuite, il leur fit faire le tour du temple, expliquant certaines différences qui existent entre les offices du culte orthodoxe et ceux de la Réforme.

Le mercredi, le rabbin prit la parole aux séances du matin et de l'après-midi, et parla du développement historique et théologique du judaïsme depuis 1800. Il insista sur les changements radicaux qui se produisirent dans le judaïsme, causés par leur insertion dans la société européenne, le choc de la persécution nazie, la croissance du Sionisme et l'importance d'Israël pour les juifs des autres pays.

A la fin de la session, chaque rabbin semblait très satisfait des résultats. Trois des professeurs du séminaire avaient assisté à la plupart des séances, et tous furent d'accord pour dire que le programme avait été très aidant autant pour les étudiants que pour eux-mêmes. Lorsqu'on demanda l'appréciation des étudiants, ceux-ci furent des plus enthousiastes. Ce sont les causeries les plus intellectuelles qu'ils estimèrent le plus. Ils apprécièrent l'humour et l'attitude humaine des trois professeurs, mais ils furent très frappés par le ton intellectuel. Voici quelques citations: « C'était suffisant pour gratter la surface. J'ai plus appris durant ces trois journées que ce que j'avais acquis auparavant en plus de vingt-cinq ans... J'ai été très frappé par l'ouverture des rabbins qui, je crois, m'aidèrent à extirper certains de mes préjugés sur les juifs ». A propos de « Qu'est-ce que vous avez trouvé le plus aidant? », un étudiant écrivit: « 1) l'humour; 2) l'ouverture; 3) la clarté et la spontanéité; 4) les visites à la synagogue et au temple ». A propos de « Suggestions » un autre étudiant répondit « J'ai beaucoup beaucoup aimé la session... extrêmement informatrice. J'espère que l'on poursuivra des programmes analogues plus fréquemment, non seulement dans le domaine du judaïsme, mais en d'autres également ».

E. L. Bader

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« Vingt et un experts catholiques romains de 14 pays différents se sont rencontrés à Rome, du 8 au 12 avril, pour discuter la prochaine mise en oeuvre du document du Concile Vatican II qui concerne les juifs. Les réunions se tinrent au Généralat des Pères de Sainte-Croix, et furent subventionnées par le département du Secrétariat pour l'Unité des Chrétiens qui traite des relations judéo-catholiques. Le P. Cornelius Rijk, à la tête de celui-ci, présida les réunions et Mgr J.G.M. Willebrands, Président du Secrétariat pour l'Unité des Chrétiens, ouvrit la séance par une allocution sur la nature et l'importance des relations judéo-catholiques.

Les discussions révélèrent à quel point l'expérience du Concile Vatican II peut, en divers pays, fournir des éléments pratiques de base qui permettent de discerner les conditions nécessaires à établir pour une rencontre profitable du côté des juifs et des chrétiens. Depuis le Concile, les résultats d'études théologiques et historiques montrent l'évolution de pensée qui s'est faite depuis la Déclaration sur les juifs, en particulier, l'appréciation des juifs tels qu'ils continuent de se voir et de se comprendre — une présence vivante du Peuple de la Bible. Les experts ont analysé de quelle manière des textes liturgiques, des commentaires catholiques de la Bible, des manuels catéchétiques, l'enseignement et la prédication pouvaient être améliorés, de façon à montrer le patrimoine commun qui existe entre juifs et chrétiens, et éliminer les implications de nature antisémite.

L'attention a été portée sur les occasions qu'ont les juifs et les chrétiens de collaborer en promouvant, pour tous les hommes, de meilleures conditions économiques et sociales, qu'il s'agisse du plan local, national ou international ».

(De L'Osservatore Romano, 17 avril 1969)

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A la réunion de l'International Consultative Committee of Organizations for Christian-Jewish Cooperation (bureau: 41 Cadogan Gardens, Londres S.W. 5) qui s'est tenue à Munich, du 30 avril au 2 mai 1969, près de vingt participants venus de la plupart des pays européens, discutèrent les détails d'une Tournée internationale d'Etudes pour les Jeunes qui aura lieu à Saalfelden, en Autriche du 28 juillet au 4 août 1969. L'accent fut mis sur la créativité et l'initiative de la jeunesse dans le cadre général d'une approche réaliste concernant les relations judéo-chrétiennes. On conclut sur des suggestions qui seraient soumises par certains experts à la conférence de la jeunesse. Outre la discussion sur d'autres sujets, les représentants établirent le programme des activités pour 1970. Des études et des réunions suscitées par « L'Année de l'Education » annoncée par l'UNESCO et le dix-neuvième centenaire de la chute de Jérusalem, marqueront cette année.

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L'hebdomadaire The Jerusalem Post contient maintenant une page mensuelle intitulée CHRISTIAN COMMENT, rédigée sous le pseudonyme de Hieronymous. Elle a débuté dans le numéro du vendredi 25 avril 1969 (lundi 28 avril 1969, dans l'édition d'outremer). La note d'introduction que nous reproduisons ci-dessous dédare:

[CHRISTIAN COMMENT] a été inspiré à la fois par l'importance accrue de la communauté chrétienne en Israël et par les nouvelles dimensions que les relations judéo-chrétiennes ont prises dans le monde, au cours de ces dernières années. Il complètera les nouvelles de The Jerusalem Post, relatives à la question, avec une information d'arrière-plan et un commentaire concernant la vie chrétienne en Israël, l'attitude des chrétiens hors d'Israël et les rencontres judéo-chrétiennes en d'autres pays, dans les limites d'un cadre international. Il n'évitera pas la controverse et fera ses efforts pour brosser un tableau large et équilibré, croyant que la connaissance loyale de soi-même est l'une des clés qui permet le développement d'une meilleure entente.

Le premier CHRISTIAN COMMENT est intitulé « Passover and Easter, an Ecumenical setting ». Il contient un bref aperçu du 3e cours sur le judaïsme organisé par l'Archevêché anglican de Jérusalem et qui s'est tenu du 8 au 10 avril près de Haïfa. Il montre pourquoi la Pâque juive et la Pâque chrétienne tombent à peu près au même moment, alors qu'ils coïncident rarement, et souligne également la ressemblance et la différence qui existe entre ces deux fêtes. L'article conclut par une brève esquisse sur les dernières études réalisées par des spécialistes juifs au sujet de l'historicité des Evangiles.

« The Black and the Jew: a Falling out of Allies ». Sous ce titre, la revue Time (pp. 55-60) du 31 janvier 1969, a décrit et analysé le changement tragique qui s'est produit dans les relations entre les Noirs et les communautés juives des Etats-Unis, au cours de ces derniers mois.

En tant que groupes minoritaires, les Noirs et les juifs ont été alliés pendant des siècles; ils ont lutté ensemble contre la discrimination et pour l'égalité des droits civils. Mais les juifs, plus rapidement que les Noirs, obtinrent une meilleure condition sociale. Une tension grandit entre eux et éclata vers la fin de l'année 1968 à New York, à l'occasion de la lutte concernant les écoles. Les difficultés entre les deux communautés ont augmenté depuis lors, et se sont rapidement étendues, faisant du problème de l'antisémitismenoir une question cruciale aux Etats-Unis. Commentary a publié plusieurs articles qui donnent un bon aperçu sur certains aspects de la question (Vol. 47, No. 1, 1969, pp. 23-33, « The Black Revolution and the Jewish Question » de Earl Raab; pp. 43-58, « The New York School Crisis » de Maurice J. Goldbloom; Vol. 47, No. 4, 1969, pp. 33-40, « Blacks, Jews and the Intellectuals » de Nathan Glazer). En plus des articles qui apparaissent régulièrement dans les journaux, de bonnes études sur le problème ont été faites par E.H. Flannery (« Negro Anti-Semitism ») et John Sheerin, C.S.P., (« The Myth of Black Anti-Semitism », The Catholic World, May 1969). Elles expliquent clairement qu'il n'existe pas d'antisémitisme noir spécifique. Mais les Noirs, plus ou moins consciemment, partagent l'attitude antisémite et les idées d'autrui. La forte tension qui existe entre Noirs et Blancs peut faire ressortir ces sentiments antisémites au moment où des difficultés s'élèvent entre Noirs et Blancs, lorsqu'il arrive que ces derniers soient juifs.

Le Menorah Institute (*) a organisé une session d'une semaine — « Etudes sur le Judaïsme et le Christianisme » — qui a été subventionnée par l'Anti-Defamation League of B'nai B'rith et l'Institute of Judaeo—Christian Studies (Seton Hall University). Le travail prit place à l'université du 15 au 22 juin et fut suivi par quatre-vingts participants.

Le programme de chaque jour comprenait des travaux dirigés par le Prof. Michael Wyschograd sur « Questions-clés de la théologie juive contemporaine », le Rév. Johann Schenk sur « Le

Nouveau Testament, le Talmud et le Midrash: échos et similitudes », Mgr John Oesterreicher sur « Le Nouveau Testament — un enseignement du mépris? » et le Prof. Marshall Sklare qui traita « La Sociologie du juif américain ».

Les soirées apportèrent également un enrichissement sous forme de conférences, commentaires sur une nouvelle série de films pédagogiques, présence à un office au temple. Les conférences traitèrent « Le chrétien et l'Alliance », « Théologie et Holocauste » et « La signification de l'Etat d'Israël pour les juifs et les chrétiens »; la série de films donnée était celle qui figure à la page 20 de ce numéro de Sidic.



(*) « Le Menorah Institute s'est chargé d'enquêter sur la véracité de questions d'intérêt commun concernant les juifs et les chrétiens. Son programme intensif de huit jours cherche à encourager les participants à une vision renouvelée du lien qui unit les chrétiens au peuple juif. D'une part, il tâche de parvenir à une compréhension plus profonde des juifs d'aujourd'hui; d'autre part, il saisit les racines de l'Eglise dans le judaïsme ancien ». (Extrait du programme imprimé envoyé aux participants.)

 

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