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Le pèlerinage dans le grand jubilé de l'an 2000
Conseil pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en déplacement
Ce document a été publié par le Vatican le 25 avril 1998. Préparé par le Conseil pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en déplacement, il fait du pèlerinage le thème central de la vie chrétienne et présente l’histoire des pèlerinages et la pastorale des pèlerinages aujourd’hui, spécialement à l’approche du Jubilé de l’an 2000. Nous en donnons ici quelques extraits.*
Introduction (N. 1-2)
“Nous ne sommes devant toi que des étrangers et des hôtes comme tous nos pères”.(1) Les paroles du roi David devant le Seigneur tracent le profil de l’homme non seulement biblique, mais de toute créature humaine. En effet, le “chemin” est un symbole de l’existence qui s’exprime à travers une gamme multiple d’actions comme le départ et le retour, l’entrée et la sortie, la descente et la montée, la marche et l’arrêt. Depuis son apparition sur la scène du monde, l’homme marche à la recherche de buts toujours nouveaux, scrutant l’horizon terrestre et tendant vers l’infini.
...
Le pèlerinage, signe de la condition des disciples du Christ dans ce monde(2), a toujours occupé une place importante dans la vie du chrétien. Au cours de l’histoire, le chrétien s’est mis en marche pour célébrer sa foi dans les lieux qui rappellent la mémoire du Seigneur ou dans ceux qui représentent des moments importants de l’histoire de l’Eglise. ... Son pèlerinage a été un processus de conversion, un désir d’intimité avec Dieu et une prière confiante pour ses besoins matériels. Sous ses multiples aspects, le pèlerinage a toujours été pour l’Eglise un merveilleux don de grâce. Dans la société contemporaine, caractérisée par une profonde mobilité, le pèlerinage connaît un nouvel élan. ...
Le pèlerinage d’Israël (No 4-8)
Depuis les débuts, selon l’enseignement de l’Ecriture sainte, puis tout au long des millénaires, apparaissent les signes d’un pèlerinage d’Adam : celui-ci est marqué par la naissance, des mains du Créateur, par l’entrée dans le créé et par l’errance sans but qui s’ensuivit, loin du jardin de l’Eden(3). Le pèlerinage d’Adam - de l’appel à marcher avec Dieu à la désobéissance et à l’espérance d’un salut - révèle la pleine liberté dont le Créateur l’a doté. Dans le même temps, il fait connaître l’engagement divin à marcher à ses côtés et à veiller sur ses pas. ... C’est grâce à cette attraction divine que chaque parcours erroné peut se transformer pour tout homme en un itinéraire de retour et de joie(4). Il existe donc une histoire universelle de pèlerinage qui comprend une étape obscure, la “voie ténébreuse”(5), la voie “tortueuse”(6). Mais également le retour-conversion sur la voie de la vie(7), de la justice et de la paix(8), de la vérité et de la fidélité(9), de la perfection et de l’intégrité (10).
Le pèlerinage d’Abraham représente, au contraire, le paradigme de l’histoire même du salut auquel le fidèle adhère. Le langage dans lequel il est décrit : (“Quitte ton pays”), les étapes de son itinéraire et les rapports vécus, font déjà penser à un exode de salut, anticipation idéale de l’Exode du peuple tout entier. Abraham, en quittant sa terre, sa patrie et sa maison paternelle (11), se met en marche avec confiance et espérance vers un horizon indiqué par le Seigneur. ...
C’est de la terre des pharaons que prendra naissance le grand pèlerinage de l’Exode. Les étapes telles que la sortie, la marche dans le désert, l’épreuve, les tentations, le péché, l’entrée en Terre promise, deviennent le modèle exemplaire de l’histoire même du salut(12), qui comprend non seulement les dons de la liberté, de la Révélation au Sinaï et de la communion divine, exprimée dans la Pâque (“passage”) et dans l’offrande de la manne, de l’eau et des cailles, mais également l’infidélité, l’idolâtrie, la tentation de retourner en esclavage. L’Exode acquiert une valeur permanente, il s’agit d’un “mémorial” toujours vivant, qui est reproposé également dans le retour de l’Exil de Babylone, chanté par la seconde partie du Livre d’Isaïe comme un nouvel Exode(13), qui est célébré à chaque Pâque d’Israël et qui se transforme en une représentation eschatologique dans le Livre de la Sagesse(14). En effet, le but final est la Terre promise de la pleine communion avec Dieu dans une création renouvelée(15). ... C’est en vertu de cette qualité radicale de pèlerin qu’il est dit au peuple biblique : “Tu ne molesteras pas l’étranger ni ne l’opprimeras, car vous-mêmes avez été étrangers dans le pays d’Egypte”(16). Au contraire, il devra “aimer l’étranger car, au pays d’Egypte, vous fûtes des étrangers”(17).
La personne en prière se présente alors devant Dieu comme “un étranger et un pèlerin”(18). Les psaumes écrits tout au long des millénaires de l’histoire d’Israël, attestent précisément, à travers la prière, la conscience historique et théologique de l’itinéraire de la communauté et de l’individu. Et c’est précisément à travers le pèlerinage cultuel à Sion que la condition d’étranger dans sa propre patrie (19)se transforme en un signe d’espérance. La “Montée” qui, au cours des trois grandes solennités de Pâques, des Semaines et des Tentes(20) conduit Israël parmi des hymnes de joie (les “cantiques des montées”(21)) vers le mont Sion, devient une expérience de stabilité, de confiance et d’engagement renouvelé à vivre dans la crainte de Dieu (22)et dans la justice. ...
Au peuple de Dieu victime du découragement, accablé par les infidélités, les prophètes indiquent également un pèlerinage messianique de rédemption, ouvert également à l’horizon eschatologique dans lequel tous les peuples de la terre convergent vers Sion, lieu de la Parole divine, de la paix et de l’espérance(23). En revivant l’expérience de l’Exode, le peuple de Dieu doit laisser l’Esprit lui ôter son cœur de pierre et lui faire don d’un cœur de chair(24), il doit exprimer dans l’itinéraire de sa vie la justice (25) et la fidélité amoureuse (26), et s’élever comme lumière de tous les peuples(27), jusqu’au jour où le Seigneur Dieu offrira sur le mont sacré “un banquet pour tous les peuples”(28). Sur le chemin vers l’accomplissement de la promesse messianique, chacun est dès à présent appelé à la communion dans la gratuité(29) et dans la miséricorde de Dieu (30).
Le pèlerinage du Christ (No. 9-10)
Jésus-Christ entre en scène dans l’histoire comme “le Chemin, la Vérité et la Vie” (31) et dès le début, il s’introduit dans le chemin de l’humanité et de son peuple, “en quelque sorte uni lui-même à tout homme”(32). En effet, il descend “avec Dieu” pour devenir “chair”(33) et pour se placer sur les routes de l’homme. Dans l’Incarnation, “c’est Dieu qui vient en personne parler de lui-même à l’homme et lui montrer la voie qui lui permettra de l’atteindre”(34). Alors qu’il n’est encore qu’un enfant, Jésus part en pèlerinage au Temple de Sion pour être offert au Seigneur (35); devenu adolescent, avec Marie et Joseph, il se rend dans la “maison de son Père”(36). Son ministère public, qui s’accomplit sur les routes de sa patrie, prend lentement l’aspect d’un pèlerinage vers Jérusalem que Luc en particulier définit au cœur de son Evangile comme un grand voyage qui a pour but non seulement la Croix, mais également la gloire de la Pâque et de l’Ascension(37). Sa Transfiguration révèle à Moïse, à Elie et aux Apôtres son imminent “Exode” pascal : “Ils parlaient de son départ, qu’il allait accomplir à Jérusalem”(38). Les autres Evangélistes connaissent, eux aussi, cet itinéraire exemplaire, sur les traces duquel doit se placer le disciple : “Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive”, et Luc précise : “chaque jour”(39). Pour Marc, le parcours vers la Croix du Golgotha est constamment marqué par des verbes et des mots exprimant le mouvement et par le symbole du “chemin”(40).
Mais la route de Jésus ne finit pas sur le mont dit du Golgotha. Le pèlerinage terrestre de Jésus touche à l’infini et au mystère Dieu, au-delà de la mort. Sur le mont de l’Ascension est représentée l’image définitive de son pèlerinage. Le Seigneur ressuscité est élevé au Ciel, tout en promettant de revenir, il marche vers la Maison du Père pour nous y préparer une place, car là où il sera, nous serons aussi avec lui. En effet, il résume ainsi sa mission : “je suis sorti d’auprès du Père et venu dans le monde. A présent, je quitte le monde et je vais vers le Père... Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi afin qu’ils contemplent ma gloire”(41).
La communauté chrétienne, animée par l’Esprit de la Pentecôte, part sur les routes du monde, parcourant les diverses nations de la terre (42), allant de Jérusalem à Rome, à travers les routes de l’empire parcourues par les Apôtres et les annonciateurs de l’Evangile. A côté d’eux marche le Christ qui, comme aux disciples d’Emmaüs, leur explique les Ecritures et partage le pain eucharistique. Sur leurs traces se mettent également en marche les peuples de la terre qui, en reparcourant spirituellement l’itinéraire des Rois Mages(43), accomplissent les paroles du Christ : “Beaucoup viendront du levant et du couchant prendre place au festin avec Abraham, Isaac et Jacob dans le Royaume des Cieux”(44).
Mais le but ultime de ce pèlerinage sur les routes du monde n’apparaît cependant sur aucune carte terrestre. Il se situe au-delà de notre horizon, comme ce fut le cas pour le Christ, qui avait marché avec les hommes pour les conduire à la plénitude de la communion avec Dieu. ... Notre pèlerinage possède donc une fin transcendante, car nous sommes conscients d’être ici-bas des “étrangers et des hôtes”(45), mais destinés à être là-haut “concitoyens des saints... de la maison de Dieu”(46).
Le pèlerinage vers le troisième Millénaire
(No 18, 19, 20, 23)
Le Concile Vatican II a représenté “un événement providentiel” destiné à constituer également une “préparation immédiate au Jubilé du second millénaire”(47). ... Le même langage conciliaire représentait l’Eglise dans son expérience de chemin spirituel et missionnaire, compagne de voyage aux côtés de l’humanité tout entière. ... L’Eglise de Dieu “en pèlerinage” devient ainsi une image dominante dès le début de la célébration conciliaire(48). ... Ce fut le Concile lui-même, qui, dans ses Constitutions, présenta l’Eglise tout entière comme “à la fois présente dans le monde et pourtant étrangère”(49). Sa nature d’Eglise en pèlerinage, répétée à plusieurs reprises (50), révèle un aspect trinitaire : elle a sa source dans la mission du Christ “ envoyé par le Père”(51) ; c’est pourquoi, nous aussi, “nous marchons, nous vivons, nous tendons vers lui”(52) et l’Esprit Saint est le guide de notre chemin qui s’accomplit sur les traces du Christ(53). ...
Un des buts fondamentaux du pèlerinage actuel de l’Eglise est le Jubilé de l’an 2000, vers lequel s’achemine tout fidèle sous le ciel de la Trinité. Cet itinéraire doit être moins spatial qu’intérieur et vital, pour retrouver les grandes valeurs de l’année jubilaire biblique(54). Lorsque retentissait le son du cor qui marquait cette date en Israël, les esclaves recouvraient la liberté, les dettes étaient remboursées afin que tous puissent retrouver dignité personnelle et solidarité sociale, la terre offrait spontanément ses dons à tous, rappelant qu’à son origine se trouve le Créateur dont “la terre se rassasie du fruit de (ses) oeuvres”(55). C’est ainsi que doit naître une communauté plus fraternelle, semblable à celle de Jérusalem. ...
Le pèlerinage de l’humanité (N̊ 24, 31)
Le pèlerinage qui, depuis Abraham, se déroule à travers les siècles, est le signe d’un mouvement plus vaste et plus universel de l’humanité. En effet, l’homme apparaît au cours de son histoire séculaire comme “homo viator”, un voyageur assoiffé de nouveaux horizons, affamé de paix et de justice, en quête de la vérité, désireux d’amour, ouvert à l’absolu et à l’infini. La recherche scientifique, les développements économiques et sociaux, la réapparition permanente de tensions, les migrations qui parcourent notre planète, le mystère même du mal et les autres énigmes qui concernent l’être humain, interpellent constamment l’humanité, l’orientant vers des parcours tracés par les religions et les cultures.
A notre époque également, l’humanité semble en marche vers des objectifs positifs de nature diverse : l’intégration mondiale dans des systèmes globaux, mais aussi une plus grande sensibilité pour le pluralisme et le respect des différentes identités historiques et nationales, le progrès scientifique et technique, le dialogue interreligieux, les communications qui se répandent dans le monde entier, par des instruments plus efficaces et immédiats. Cependant, sur chacune de ces routes se présentent, sous des formes et des modalités nouvelles, des obstacles anciens et constants : les idoles de l’exploitation économique, de la domination politique, de l’arrogance scientifique, du fanatisme religieux. ...
Il n’apparaît pas étrange que, dans le tourbillon de ces mutations permanentes, l’humanité éprouve également de la lassitude et nourrisse le désir d’un lieu, qui pourrait être le sanctuaire où reposer, un espace de liberté qui rende possible le dialogue avec soi-même, avec les autres et avec Dieu. Le pèlerinage du chrétien accompagne cette recherche de l’humanité et lui offre la certitude du but, la présence du Seigneur, “car il a visité et racheté son peuple”.(56) ..
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Précisément alors que l’Eglise apprécie la pauvreté du moine pèlerin bouddhiste, la voie contemplative du Tao, l’itinéraire sacré de l’hindouisme à Bénarès, le “pilier” du pèlerinage aux sources de sa foi, propre au musulman, et tout itinéraire vers l’absolu et vers les frères, elle s’unit à tous ceux qui de façon passionnée et sincère se consacrent au service des plus faibles, des réfugiés, des exilés, des opprimés, en entreprenant avec eux un “pèlerinage de fraternité”.
Tel est le sens du Jubilé de miséricorde qui se profile à l’horizon du troisième millénaire, objectif visant à la création d’une société plus juste, dans laquelle les dettes publiques des nations en voie de développement seront remises et où l’on effectuera une plus juste redistribution des biens de la terre, dans l’esprit de la prescription biblique (57).
Le pèlerinage du chrétien aujourd’hui (No 32, 39)
Chaque chrétien est invité à s’insérer et à participer au grand pèlerinage que le Christ, l’Eglise et l’humanité ont accompli et doivent continuer à accomplir dans l’histoire. ... Vécu comme une célébration de la foi, le pèlerinage est pour le chrétien une manifestation cultuelle à accomplir en fidélité à la tradition, avec un sentiment religieux intense et comme accomplissement de son existence pascale (58). ...
Le pèlerinage conduit également à la tente de la rencontre avec l’humanité. Toutes les religions du monde, comme on l’a dit, possèdent elles aussi leurs itinéraires sacrés et leurs villes saintes. Dans chaque lieu de la terre, Dieu va à la rencontre de l’homme pèlerin et proclame une convocation universelle à participer pleinement à la joie d’Abraham (59). Les trois grandes religions monothéistes sont en particulier appelées à retrouver “la tente de la rencontre” dans la foi, pour témoigner et construire la paix et la justice messianique, face aux nations, pour la rédemption de l’histoire. ...
Conclusion (No 43)
Le pèlerinage symbolise l’espérance de l’homo viator qui, à peine sorti du sein maternel, s’avance sur le chemin du temps et de l’espace de son existence ; l’expérience fondamentale d’Israël, qui est en marche vers la Terre promise du salut et de la pleine liberté ; l’expérience du Christ qui, de la terre de Jérusalem, monte jusqu’au ciel, ouvrant la voie vers le Père ; l’expérience de l’Eglise qui poursuit sa route dans l’histoire, vers la Jérusalem céleste ; l’expérience de toute l’humanité qui se dirige vers l’espérance et la plénitude. ...
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* Texte français dans l’Osservatore Romano de langue française, le 12 mai 1998, paru dans la Documentation catholique, 5 juillet 1998, N̊ 2185.
1. 1 Ch 29, 15.
2. Lumen Gentium, 49
3. Cf. Gn 3, 23-24.
4. Cf. Lc 15, 11-32.
5. Pr 2, 13 ; 4, 19.
6. Cf. ibid., 2, 15 ; 10, 9 ; 21, 8.
7. Cf. ibid., 2, 19 ; 5, 6 ; 6, 23 ; 15, 24.
8. Cf. ibid., 8, 20 ; 12, 28 ; Ba 3, 13 ; Is 59, 8.
9. Cf. Ps 119, 30 ; Tb 1, 3.
10.Cf. Ps 101, 2.
11.Cf. Gn 12, 1-4.
12.Cf. 1 Co 10, 1-3.
13.Cf. Is 43, 16-21
14.Cf. Sg 11-19.
15.Cf. ibid. 19.
16.Ex 22, 20.
17.Dt 24, 17 ; cf. 10, 19.
18.Ps 39, 13 ; 119, 19.
19.Cf. Lv 25, 23.
20.Cf. Ex 34, 24
21.Cf. Ps 120-134
22.Cf. Ps 128,1.
23.Cf. Is 2, 2-4; 56, 6-8; 66, 18-23; Mi 4, 1-4; Za 8, 20-23.
24.Cf. Jr 31, 31-34.
25.Cf. Is 1, 17.
26.Cf. Os 2, 16-18
27.Cf. Is 60, 3-6.
28.Is 25, 6.
29.Ibid., 55, 1-2.
30.Cf. Ez 34, 11-16.
31.Jn 14, 6.
32.Enc. Redemptor hominis, 18.
33. Jn 1, 2. 14.
34.Lettre apos. Tertio millennio adveniente, 6
35.Cf., Lc 2, 22-24.
36.Ibid., 2, 49.
37.Cf. Lc 9, 51 ; 24, 51.
38.Ibid., 9, 31.
39.Mt 16, 24 ; cf. Mt, 10, 38 et Lc 9, 23.
40.Cf. Mc 8, 27.34; 9, 33-34; 10, 17. 21. 28. 32. 33. 46. 52.
41.Jn 16, 28 ; 17, 24.
42.Ac 2, 9-11.
43.Cf. Mt 2, 1-2.
44.Mt 8, 11.
45.Ep, 2, 19 ; 1 P 2, 11.
46.Cf. Ep, 2, 19.
47.TMA, 18
48.Vatican II, Message au monde (20 octobre 1962).
49.Sacrosanctum Concilium, 2.
50.LG, 7-9
51.Ibid., 3 ; cf. 13.
52.Ibid., 3.
53.Ad Gentes, 5.
54.Cf. Lv 25.
55.Ps 104, 13.
56.Lc 1,68
57 Cf. Lv 25.
58 Cf. Congrégation pour le Culte divin, Orientations et propositions pour la célébration de l’Année mariale (3 avril 1987).
59 Cf. Paul VI, Exhort. apost. Gaudete in Domino, c. V.