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Humanité et nature selon les Ecritures juives
Lawrence E. Frizzell
La question de l'environnement concerne actuellement la vie de chaque peuple et de l'univers entier, cela en termes plus subtils mais non moins réels qu'une catastrophe nucléaire. Les habitants des pays industrialisés, depuis les hautes autorités des complexes industriels ou militaires jusqu'aux gens les plus ordinaires dans leur vie familiale, ont une grande responsabilité face aux problèmes de pollution qui se manifestent un peu partout dans le monde et face à l'usage abusif des ressources. Comment pourrions-nous toucher leur conscience et les informer?
Nos efforts d'éducation doivent porter sur tous les fronts possibles. Les problèmes écologiques sont actuellement débattus aux plus hauts niveaux, dans les organismes des Nations Unies par exemple, où des conférences ont été données récemment à l'occasion de rencontres organisées en Union Soviétique et dans certains pays du «Tiers-Monde»; mais si l'on s'intéresse beaucoup, dans les milieux politiques, au problème des catastrophes écologiques, c'est avec grand'peine que l'on s'engage dans une politique créative suscitant des lois qui permettraient d'éviter à l'avenir de telles difficultés. Et même quand on arrive à établir certaines lois pour des questions aussi simples que le ramassage des ordures, il reste énormément à faire pour rendre les gens conscients de leur responsabilité dans l'accumulation actuelle de déchets de toutes sortes.
Il peut être difficile d'atteindre directement les cercles influents au sein de certaines organisations, mais nous trouvons dans presque toute entreprise industrielle, dans tout laboratoire de recherche ou toute usine, bon nombre d'individus qui fréquentent l'église ou la synagogue. En approfondissant notre héritage spirituel commun,lil est possible de leur enseigner certains principes de base qui permettent d'aborder correctement les problèmes de l'environnement. Les autres religions ou doctrines philosophiques du monde pourraient d'ailleurs en faire autant. Comme l'a démontré le World Wildlife Fund (pour la protection de la vie «sauvage»), lors de la rencontre d'Assise de septembre 1986, l'intérêt porté actuellement à l'environnement et aux êtres vivants de toutes espèces est un trait d'union entre les grandes religions du monde.2
Dans l'enseignement biblique
Dans les premiers versets de la Genèse
Il a été démontré, avec des arguments sérieux à l'appui, que la théologie biblique de la création, avec les développements qu'elle a eu dans le christianisme traditionnel, a jeté les bases de la science et de la technologie? En 1967, cette thèse a été complètement renversée par un historien, spécialiste du Moyen Age, qui rend le christianisme responsable des conséquences fâcheuses de la révolution industrielle.4 Ce Lyn n White (junior) a provoqué un grand débat sur la question de l'influence des religions sur l'attitude qu'ont les humains envers la nature.
Certains penseurs, mettant l'accent sur la doctrine de la création de l'être humain à l'image et à la ressemblance de Dieu, ont interprété l'ordre (qui est aussi une bénédiction): «Croissez, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la» (Gn 1,26-28) comme l'autorisation accordée à l'humanité d'exploiter la nature; cependant la définition qui est donnée là de l'humanité comporte aussi l'imitation de Dieu et la collaboration au projet divin pour l'ensemble de la création.
Un commentaire récent du livre de la Genèse note que le verbe «soumettre» (Kabash) signifie «maîtriser», «obtenir le contrôle par la force»; une force qui peut être nécessaire pour que la terre indomptée se mette au service de l'humanité; mais, est-il ajouté, «les êtres humains n'en doivent pas moins respecter l'environnement; ils ne doivent pas tuer pour manger, mais ils doivent traiter toute vie avec respect».5
Dans l'ordre de dominer (radah) toutes les créatures vivantes (Gn 1,26-28), le verbe utilisé est un verbe souvent mis en lien avec la royauté. Cela implique que l'homme joue le rôle de vice-roi, ou d'intendant de Dieu, dans un monde qui est comme son royaume: «Cela signifie, en langage moderne, une organisation rationnelle, judicieuse, humaine et pleine d'égards du monde ordonné par Dieu... La domination n'autorise pas le caprice, ni la tyrannie mais elle comporte, dans son acception la meilleure, un appel prendre ses responsabilités et le devoir de faire prévaloir le droit. Si nous lisons attentivement la Genèse, nous voyons quel appui elle peut apporter à la conviction des écologistes de notre temps que la terre a été remise aux mains des humains, et cela avec la confiance divine que ceux-ci pourront la taire subsister selon une nature ou un ordre fixé par Dieu, qu'il leur est donné de connaître et de perlesfionnerii.6
L'hymne du début de la Genèse présente le couple humain comme le sommet de la création, et nous retrouvons le même enseignement dans le Psaume 8 et en Ben Sira 17,1-10. Notons que cela implique un double rôle: les humains sont les représentants de Dieu lorsqu'ils usent de la création de manière responsable; ils exercent aussi une fonction sacerdotale lorsque, dans un acte de culte, ils offrent à Dieu les fruits de leurs travaux.? «Ils loueront son saint nom, racontant la grandeur de ses oeuvres» (Sira 17,10).
Une louange de la création?
Y a-t-il des fondements bibliques permettant d'affirmer que chaque créature offre à Dieu sa propre louange par le fait même d'exister et d'exercer une activité, sans aucun lien de dépendance avec l'ensemble de l'humanité? Lynn White attribue cette idée à François d'Assise: «A la clef d'une (vraie) compréhension de François, il y a sa foi en la vertu d'humilité... non pas seulement pour l'individu, mais pour l'humanité en tant qu'espèce. François a tenté de dépouiller l'humanité de son pouvoir monarchique sur la création et de fonder une démocratie de toutes les créatures de Dieu».8 Comme je l'ai montré par ailleurs, le si beau «Cantique des créatures» de St François trouve son inspiration dans l'utilisation faite par l'Eglise des psaumes et des cantiques bibliques.9 On n'ôte rien au génie de ce saint en reconnaissant les sources de son inspiration. Un verset comme celui-ci: «Les lionceaux rugissent après la proie et réclament à Dieu leur manger» (Ps 104,21) peut n'être qu'une image poétique, mais doit-on dénier toute valeur théologique aux versets qui présentent la nature comme chantant les louanges du Créateur? Dans certains passages (Ps 96; 114; 148)» les créatures sont même personnifiées dans leur prière; et nous trouvons cela encore davantage développé dans le «Cantique des trois jeunes gens», selon la version grecque de Daniel (3,5890)11 Tous ces textes ont été utilisés dans le culte des communautés juive et chrétienne, et nous avons bien des témoignages de cet usage au cours des siècles. Pereq Shira (qui est une compila-fion datant de l'époque de la Mishna), nous fournit un bon exemple de cette forme de piété juive en mettant sur les lèvres de diverses créatures les versets mêmes de la Bible»
Comme l'a bien montré Robert Gordis, le livre de Job est un trésor de réflexions sur les merveilles de la création divine. Les paroles de Dieu au sein de la tempête (Job 38-41) évoquent devant Job les réalités du monde et le défient de pouvoir comprendre ne serait-ce que quelques aspects de ces merveilles: «Elles sont l'expression de la volonté créatrice de Dieu et ont été appelées à l'existence sans référence aucune aux besoins et aux désirs de l'homme, ou à son existence méme».13 Réfléchissant sur la description (en Job 38,38 à 39,30) des sept sortes d'animaux, Gordis découvre là «un fondement religieux au droit naturel des animaux en tant que co-habitants de la terre... Le livre de Jonas permet de fonder théologiquement la contestation et finalement l'élimination d'un processus de destruction inutile de la vie et de pollution des ressources naturelles du monde».14
Pourquoi ces deux approches du texte biblique resteraient-elles simplement parallèles, ou pourquoi paraîtraient-elles antithétiques? L'être humain appartient bien au monde créé, ou au monde naturel. Si chacun réalisait l'importance de sa vocation humaine en tant qu'image de Dieu, nous en aurions fini avec toute forme d'idolâtrie, y compris le culte de soi-même qui est à l'origine de tant de problèmes humains, et y compris la manière abusive de traiter notre environnement. L'harmonie, dans un esprit de service, qui régnerait alors, permettrait à tout être créateur d'être el aussi de devenir participant à cette symphonie de louange qui répond à la merveilleuse variété des dons divins.15
Les commandements bibliques
La relation au Créateur régit la relation aux créatures
Latradition hébraïque fonde la morale sur la révélation divine. La manière responsable de se conduire dans la vie se fonde sur ce que l'on connaît du Créateur et de ses créatures, et du réseau de relations qui les unit. Si l'on veut avoir une idée juste des lois régissant la responsabilité des humains envers la création animée et inanimée, il faut mettre celles-ci en relation avec les commandements concernant Dieu et le prochain. J'ai moi-même donné, dans un précédent numéro de cette revue, un bref aperçu des normes de la Torah régissant les diverses relations humaines.16
L'hymne de la création (en Gn 1,12, 4) a plusieurs desseins: l'un d'entre eux est d'encourager l'observance du shabbat considérée comme une manière d'imiter la sainteté divine (Lv 19,2 et Ex 20,11). On remarquera que la loi du shabbat en Ex 20,8-11 et Dl 5,12-15 régit les relations de l'individu avec Dieu, le prochain et le monde animal. Aucun travail ne doit être fait ce jour-là, pas même par un serviteur ou un animal domestique. On jouit alors d'une harmonie paisible qui devrait rejaillir sur l'ensemble de la création.17
Même si Rabbi Gordis parle, dans la citation faite plus haut, du «droit naturel des animaux», il est bon de noter que tout le monde n'est pas d'accord que les animaux en tant que tels, puissent avoir des droits. Si nous considérons que les droits, au sens strict, sont liés à des personnes, nous devrions sans doute parler plutôt de responsabilité humaine envers les animaux. De toutes manières, la loi mosaïque recommande une grande sensibilité envers le monde animal.
Affirmant, dans la 1è15 aux Corinthiens, que le maître a droit à une rémunération, Paul de Tarse cite le précepte: »Tu ne muselleras pas le boeuf qui foule le grain» (Dt 25,4); et il demande ensuite: «Dieu se met-il en peine des boeufs?» (1 Co 9,10). Notre réponse à nous serait un «Oui!» absolu; et sans doute Paul reconnaîtrait-il volontiers l'intention originale de ce précepte, et qu'ici il suit l'une des règles d'interprétation de Hillel en passant du moins important au plus important. Quelle qu'ait pu être l'importance de l'analogie pour les habitants de Corinthe, le sens original de ce précepte est riche d'enseignement pour toutes les générations. La parole de Dieu dans les Ecritures juives garde une valeur perpétuelle (Conc. Vat. II: Constitution sur la Révélation Divine, par. 14). Les chrétiens peuvent trouver, dans la Torah et dans la manière propre aux juifs de l'interpréter et de la vivre au long des siècles, certaines vues susceptibles de les aider à savoir comment se comporter dans la situation actuelle.
Fidélité à l'Alliance et bénédiction de la terre
Les rabbins faisaient remarquer, jadis, qu'il n'y a que deux commandements auxquels une promesse soit liée: le grand commandement d'honorer son père et sa mère (Ex 20,12 et Dt 5,16) et celui, moins important, concernant la mère oiseau et ses oisillons (Dl 22,67). A tous deux est attachée la même récompense: «Ainsi auras-tu prospérité et longue vie».
La tradition biblique, celle du Deutéronome surtout, insiste sur le fait que la fidélité à l'Alliance sera source des bénédictions du ciel et de la terre (Dt 28,1-6; 30,8-10, etc...). Le Code de l'Alliance (Ex 23,10-11) prescrit, à une époque plus tardive, de laisser en friche la terre (c.à.d. les champs et les vergers) chaque septième année. Cette dernière est appelée une année de «shabbat solennel, un shabbat pour le Seigneur» dans le livre du Lévitique (25,2-7), qui développe ce même thème dans une liste de bénédictions (suivie, au chap. 26, de 49 malédictions). Les 70 années d'exil (Gn 29,10) sont un temps de repos de la terre correspondant au nombre d'années où la terre a été privée de son repos sabbatique au cours des 690 ans de la période du ler Temple (2 Ch 36,21). La tragédie que représentèrent la destruction de Jérusalem et les épreuves de l'exil pour les survivants semble être une punition sans commune mesure avec la gravité de la faute: celle d'avoir négligé d'accorder à la terre l'année de jachère. La conviction, cependant, qu'il est important de respecter les sources de notre alimentation devrait faire prendre conscience à notre génération des fautes que constituent l'exploitation, la cupidité et l'égoïsme qui ne tient compte ni du prochain, ni de la nature.
En cas de guerre
Les exigences mêmes de la guerre ne devraient pas avoir le pas sur le souci, à long terme, des ressources alimentaires d'une région. Sans doute considérait-on comme inévitable que les envahisseurs profitent des récoltes ou qu'ils les détruisent afin de mettre l'ennemi à leur merci; les arbres devaient cependant être épargnés (Dt 20,19). Pour les travaux de siège, les envahisseurs pouvaient couper le bois sur place, mais ils ne pouvaient couper que les arbres non fruitiers (Dt 20,20)- Combien de fois ce précepte a-t-il été ignoré au cours de l'histoire des royaumes d'Israël et de Juda? Et, de toute manière, quelles sanctions pouvaient exiger ceux qui étaient les victimes des invasions? Il est cependant important que de tels préceptes soient inclus dans le message de la Bible, parce que ceux qui étudiaient cet enseignement dans la Torah prenaient conscience de ce que notre environnement souffre toujours de la guerre. «Est-il homme, l'arbre des champs, pour que tu le traites en assiégé?» (Dt 20,19). La nature est la victime innocente de la cruauté et de la stupidité humaines en bien des cas, mais aucun n'est plus stupide que la guerre.
Dans les enseignements sapientiaux et dans la liturgie
Les sages d'Israël ont bénéficié d'une expérience internationale millénaire, puisant aux traditions des multiples nations que côtoyèrent les enfants d'Israël. L'enseignement de la sagesse encourageait l'homme à assumer ses responsabilités et à trouver son bonheur dans le succès et la renommée. La contribution d'Israël consistera dans le fait d'intégrer ces idéaux concrets dans le service du Dieu unique. Le sage par excellence fut Salomon (1 R 4,29-31). Après avoir signalé le nombre de ses proverbes et de ses cantiques, l'auteur signale la connaissance qu'avait le roi du monde de la nature, comme s'il voyait là la teneur même de sa sagesse (4,33).
Les traditions anciennes de la littérature sapientielle d'Israël voient dans l'ordre de la nature comme un champ d'observation d'où peuvent être tirés, pour la vie humaine, des analogies et des principes. L'économie, qui est l'art d'user judicieusement des biens de ce monde, comporte des lois assurant la prospérité à ceux qui les observent; les détourner ou les négliger conduit au contraire à la pauvreté et à la ruine."
Les livres de Job et de Qohelet, ainsi que le passage de Proverbes 8,22-36, que la plupart des spécialistes considèrent comme postez il iqu es, contiennent de plus profondes réflexions sur les merveilles de la création. C'est plus tard, quand la pensée sapientielle sera intégrée dans le culte d' Israë/, que se feront jour les filons théologiques les plus riches. Complétant le shabbat et l'usage des Psaumes dans la liturgie du Temple, le cycle annuel des fêtes va offrir au peuple juif le cadre qui lui permettra de nous donner une représentation magnifique du cosmos, avec les éléments qui le composent, dans sa relation au Créateur et au Dieu sauveur. Les traditions les plus anciennes des trois grandes fêtes (Pâque, Semaines, Tentes) s'enracinent dans les cycles agricoles qui sont mis au service de l'oeuvre d'un Dieu qui sauve dans l'histoire. La 2e partie du livre de la Sagesse de Salomon (chap. 10-19) pourrait être une homélie pascale. Elle célèbre la manière dont Dieu se sert de créatures identiques ou similaires pour châtier les ennemis d'Israël et pour manifester sa faveur envers le peuple élu, au cours de sa marche au désert. Le thème de la joie venant du salut, qui est celui de la Haggadah de Pâque, était cependant tempéré par la pensée que d'autres êtres créés par Dieu avaient trouvé la mort dans la Mer Rouge.
Les prières quotidiennes au moment des repas sont, pour la famille juive, une autre occasion de se réjouir en reconnaissant les dons de Dieu. Les restrictions imposées par les lois diététiques tendent vers l'idéal d'un régime végétarien (cf. Gn 1,29 et 9,3-7), annonçant la restauration de l'harmonie entre tous les membres du monde animal dans les temps messianiques (Is 11,6-9).
Les paroles de Tennyson: «La nature a bec et ongles» correspondent à l'expérience humaine depuis des millénaires. Les lois d'Israël semblent cependant suggérer l'espoir que les êtres humains pourraient apprendre à dominer leur brutalité.19 Dans la prière et dans la prophétie, l'humanité peut trouver les symboles et les principes qui l'aideront dans sa recherche de paix universelle. S'efforcer chaque jour de vivre cet idéal de paix, voilà bien le défi, mais cela est à la portée de tout homme et de toute femme de bonne volonté.
Notes* Lawrence E. Frizzell, prêtre de l'archidiocèse d'Edmonton, est professeur au département des Etudes judéo-chrétiennes de Seton Hall University, South Orange, New Jersey (U.S.A.). Il est un des experts conseillers du Centre SIDIC. Cet article est traduit de l'anglais.
1. C'est le but explicite de la Conférence Nord-américaine «Christianisme et Ecologie» qui publie la revue trimestrielle Firmament (P.O.B. 14305. San Francisco, Ca. 94114). La 17le conférence s'est tenue en août 1987: on peut se procurer le compte rendu de ces journées sur: Christian Ecology: Building an environmental ethic ter the twenty-first centuty, au prix de 12$ U.S.A. En 1988 a été fondée l'Association des ShomrerAdamaittGardiens de la Terre) qui poursuit les mêmes buts, mettant en valeur la fête de Tou Bishevat (la Nouvelle année juive des arbres): son adresse est: The Reconstructionist Seminary, Church Road and Greenwood Avenue, Wyncote, Pa. 19095, USA.
2. On peut se procurer des extraits de déclarations faites par des responsables boudhistes, chrétiens, hindous, juifs et musulmans auprès de Environmental Sabbath United Nations Environment Programme, Two U.N. Plaza, New York, N.Y. 10017.
3. Consulter à ce sujet les nombreuses publications de Stanley L. Jaki, O.S.B.; il existe une synthèse de ses travaux, pour un public plus large, intitulée: The Savior of Science (Washington: Regnery Gateway, 1988).
4. Jr. Lynn White: «The historical roots of our ecologic crisis», in Science 155 (10 mars 1967), p. 1203-7. Ce texte est reproduit, accompagné de quelques réactions, dans D. et E. Spring (orbi.): Ecology and Religion in History (San Francisco: Harper and Row, 1974).
5. Richard K. Clifford: -Genesis, in The 13 New Jerome Biblical Commentaty(édt té par Raymond E. Brown et alii) (Englewood Cliffs. Pretice Hall, 1990) p. 11.
6. Bruce Vawter: On Genesis. A NewReading (London: Geoffrey Chapman 1977) p. 59. Voir Douglas John Hall: Imaging &d. Dominion as Stewardship (Grand Rapids: Eerdmans, 1986).
7. La question du culte sacrificiel ne peut être traitée ici. L'utilisation d'oeuvres d'art, de la musique, au cours de la prière liturgique fait que les dons de la terre, transformés par l'activité humaine, s'élèvent à un autre niveau.
8. Spring, op. cil. p. 29.
9. ri-thèmes bibliques dans le Cantique de frère Soleil», SIDIC XV (le 3 -1982) p. 17-20, en français; et «St Francis of Assisi» in The World Encyclopedia of Peace (Oxford: Pergamon, 1986).
10. Voir Alfonso Deissler: «The theology of Psalm 104», in Standing Salam God. Studies in Honor of John M Oesterreicher (édité par Asher Finkel et Lawrence Frizzell (New York: Ktav, 1981) p. 31-40; et Terence E. Fretheim: «Nature's praise ot God in the psalms», in ExAuditu(Princeton) 3 (1988) p.16-30.
11. «Une prière du livre de Daniel: son utilisation chrétienne», en SIDIC XII (tt92 - 1979) p. 9-15 au «A hymn of creation in Daniel», in Standing belote Godp. 41-52.
12. Une traduction en a été publiée dans The Jewish Almanac, édité par R. Siegel et C. Rheins (Bantarn Books. 1980) p. 323-327.
13. Robert Gordis: «Job and ecalagy (and the significance of Job 40-411» in Hebrew Annual Review 9 (1985) p. 189201; je cite la p. 195.
14. Art cit. p. 200.
15 Divers ouvrages analysent en détail la Bible hébraïque; cf. par ex. Yehuda Feliks: Nature and Man in the Bible; Chapters in Biblical Ecology (New York: Soncino, 1981); Nogah Hareuveni: Nature in out Biblical Heritage(Jerusalem: Neot Kedumim, 1980); Odil H. Steck: World and Environment (Nashville: Abingdan, 1980); Richard Cartwright Austin: Hope forme Land. Nature M the Bible (Atlanta: John Knox, 1988); Eugene Hargrove (éditeur): Religion and Environmental Crisis (Athens: University of Georgie Press, 1986).
16. «La Loi au service de l'humanité», en SIDIC XIX (N9 3 - 1986) p. 5-9.
17. Voir Asher Finkel: «Sabbath as the way ta Shalom (peace) in the biblical tradition», in Journal of Dharma 11 (1986).
18. Voir Nyeme Tese: «L'aspect moral dans l'enseignement de Proverbes XXXII et XXV-XXIX», in Revue Africaine de Théologie (1977) p. 185-206.
19. La lettre d'Artstée (N2 130-168) et Philon (Legum Allegoria III, 100-131), expliquent la distinction entre les animaux purs et impurs (Lit 11, Dt 14) en fonction de la violence de certaines espèces. Cette violence peut être transmise à ceux qui mangent la chair d'animaux ou d'oiseaux carnivores.