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Thèmes bibliques dans le Cantique de Frère Soleil
Lawrence E. Frizzell
Parmi les oeuvres de St François d'Assise qui nous ont été conservées, le « Cantique du frère Soleil » ou « Cantique des Créatures » est celle qui exprime le mieux à la fois son génie et sa simplicité.
Le cantique de frère Soleil
Très-Haut, tout puissant et bon Seigneur, à toi louange, gloire, honneur,
et toute bénédiction;
à toi seul ils conviennent, ô Très-Haut.
et nul homme n'est digne de te nommer.
Loué sols-tu Seigneur, dans toutes tes créatures, spécialement messire frère Soleil,
par qui tu nous donnes le four, la lumière;
Il est beau, rayonnant d'une grande splendeur, et de toi, le Très-Haut, il nous offre le symbole.
Loué sols-tu, mon Seigneur, pour soeur Lune et les nones: dans le ciel tu les es formées,
claires, précieuses et belles.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour frère Vent, et pour l'air et pour les nuages,
pour l'azur calme et tous les temps
par lesquels tu donnes soutien à toute créature.
Loué sols-tu, mon Seigneur, pour soeur Eau, qui est très utile et très humble,
précieuse et chaste.
Loué sols-tu, mon Seigneur, pour frère Feu par qui tu éclaires la nuit:
il est beau et !chiens.
indomptable et fort.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour soeur notre mère la Terre qui nous porte et nous nourrit,
qui produit la diversité des fruits.
avec les fleurs diaprées et Ms herbes.
Loué sols-tu, mon Seigneur, pour ceux
qui pardonnent par amour pour toi;
qui supportent épreuves et maladies:
heureux s'ils conservent la paix,
car par toi, Très-Haut. Ils seront couronnés.
Loué sois-tu, mon Seigneur,
pour notre soeur la Mort corporelle
à qui nul homme vivant ne peut échapper.
Malheur à ceux qui meurent en péché mortel; heureux ceux qu'elle surprendra faisant ta volonté, car la seconde mort ne pourra leur nuire.
rendez-lui grâce et servez-le
en toute humilité!
Dieu au coeur du monde
Les principes généraux à partir desquels s'est développée la prière chrétienne viennent de la liturgie juive et de sa réponse à la révélation divine, Le mythe babylonien de la création présente celle-ci comme le résultat d'un conflit entre le bien et le mal; en contraste, l'hymne de la Genèse (Gn 1,1 -2,4) proclame Dieu créateur: « Et Il vit que cela était bon ». Ensuite, au fil de l'histoire, Dieu intervient en faveur des pauvres et des op. primés qui reconnaissent leur angoisse et appellent au secours (Ex 2,23.25). L'Exode et l'Alliance du Sinaï sont comme le paradigme permettant de comprendre tout ce qui a suivi: expériences de rédemption (être sauvés du mal) et expériences de salut (les dons qui mènent à la communion avec Dieu et ainsi à la paix, cbalom, mot qui connote l'idée de plénitude).
L'expérience religieuse des Hébreux est fondée sur la reconnaissance de la présence active et exigeante de Dieu au coeur de l'existence humaine. En hébreu, les termes kavod (gloire), hesed (amour bienveillant) et berakha (bénédiction) ont d'abord un aspect « descendant La gloire est la manifestation éclatante de Dieu; l'amour bienveillant (inébranlable) est un attribut cherchant à exprimer que la puissance de Dieu peut transformer et que Ses dons sont une bénédiction pour l'humanité.
Notre réponse (l'aspect « ascendant »), est un acte de remerciement pour les dons et de louange pour Celui qui donne (berakha), un engagement à nous montrer loyal et dévoué (hesed) envers Dieu, non seulement parce qu'Il est le Créateur de toutes choses bonnes, mais précisément parce qu'Il est le Partenaire de l'Alliance avec Son peuple, enfin elle est un acte de reconnaissance joyeuse pour Sa présence parmi nous (kavod).
Ces trois éléments sont au centre de la prière tant juive que chrétienne; dans la liturgie ou le culte de la communauté en tant que telle, et dans la prière personnelle de chacun de nous, ils constituent le fondement de notre communion avec le Dieu vivant, sous les nombreuses formes qu'elle peut prendre. Prière liturgique et prière personnelle sont toutes deux le devoir premier et le plus haut privilège de l'être humain — qui trouve son accomplissement seulement dans le contexte de l'élection, de l'alliance et de la grâce divines.
Aimer tout ce que Dieu aime
Naturellement, quand on insiste sur le fait que « la grâce bâtit sur la nature », et que le plan divin se déroule depuis la création jusqu'à la plénitude de la rédemption (salut), cela implique que les relations entre les créatures sont subordonnées à l'ordre divin. Toute chose a de la valeur dans la mesure où elle nous rapproche de Dieu.
Mais n'a-t-il pas existé dans le monachisme ancien une forte tradition incitant à la fuite du monde, et cela jusqu'à la fin du Moyen Age? Le « mépris du monde » prôné par la vie monastique permettait d'exalter d'autant plus la a vie angélique » (bios angelikos) des voeux. Il faut remarquer que dans ce cas le a monde » ne désigne pas la nature en tant que telle, mais l'orgueil humain et l'égocentrisme qu font dévier notre relation avec les créatures, qui doit être orientée vers Dieu. Le terme « le monde » (ho kosmos), est celui dont Jean se sert pour signifier l'opposition au plan divin' La liturgie Latine met en contraste ces deux extrêmes (a amare caelestia... despicere terrestria »), dans une expression qui calque un hébraïsme; celui-ci serait mieux rendu par un comparatif: « Préférer les réalités célestes aux terrestres ».2 La langue hébraïque en effet n'a pas d'autre moyen d'exprimer le comparatif que de marquer un contraste: « C'est l'amour constant (Resed) que je veux, et non le sacrifice... » (Osée 6,6). Beaucoup de chrétiens qui ne savaient pas cela ont malheureusement été placés devant un faux dilemme. L'enseignement de Jésus, quand il oppose deux extrêmes, a conduit certains d'entre eux à négliger certains devoirs de piété filiale, et à prendre envers les créatures une attitude trop radicale: « Si quelqu'un vient à moi sans haïr son père ou sa mère, il ne peut être mon disciple » (Luc, 14,26). La juxtaposition de « venir à moi » et de « haïr », ce contraste brutal, signifie: « si quelqu'un ne me préfère pas à son père... ».
St François, au cours d'une scène dramatique, a choisi de rejeter ce qui était une abus d'autorité de son père, menaçant sa vie d'engagement à Dieu? Cela ne l'a pas empêché d'être en union profonde avec toutes les créatu- res, au service de son Dieu et Père.
François et la poésie de la Bible
Dans sa première Vie (1228), Thomas de Celano affirme que François s'inspira du modèle des trois jeunes gens dans la fournaise (Dn 3,52.90) pour composer le Cantique de frère Soleil, dans lequel il invite tous les éléments à louer et à glorifier le Créateur (If 81); et St Bonaventure... (p. 5).
St Bonaventure évoque le prophète David quand il raconte l'épisode de François exhortant la création à louer Dieu par des chants mélodieux) (Legenda Major IX.1)
Cette inspiration lui venait tout naturellement de la lecture du Psautier, tel qu'il est utilisé dans le Bréviaire. Pour ceux-là même dont le latin était limité, les rythmes du psaume 148 et du a Benedicite » (Cantique des trois jeunes gens dans la fournaise)! faisaient écho, au début de chaque semaine, à la reconnaissance qu'ils éprouvaient intérieurement envers leur Créateur et Rédempteur.
Les hymnes de l'Office divin à Laudes et le choix des textes des Laudes du dimanche étaient pour le clergé un rappel constant de l'oeuvre divin de la création. Tout comme les hymnes de Matines et de Laudes exprimaient l'aptitude des premières générations chrétiennes à voir, en chaque jour nouveau, les dons du Créateur et à en faire mémoire, ces mêmes prières, fréquemment reprises, pénétraient l'être de François, et cette inspiration se cristallisa dans les simples paroles d'une hymne.
Le Cantique de Frère Soleil
Hymne des créatures: Selon ses biographes, François, dans ses dernières années, était devenu presque aveugle et souffrait beaucoup. Il se mit une fois à prier ainsi: a Seigneur, viens à mon aide, vois mes infirmités, aide-moi à les supporter avec patience! » Il entendit alors une voix rassurante lui répondre: a Réjouis-toi, frère, regarde plutôt avec joie tes infirmités et tes tribulacions, car désormais tu es autant en sécurité que si tu étais dans mon Royaume »? Le lendemain matin, François composait le « Cantique de frère Soleil ».
Selon la tradition biblique, un cantique commence par une doxologie de bénédiction (Ap 4,9-11) qui reconnaît que l'homme n'est rien devant Dieu. La créature se tient en adoration devant son Créateur, et elle réalise en même temps que la création constitue une grande famille; chaque membre de celle-ci est traité par François en frère ou en soeur. Suivant la grammaire italienne, il voit dans le soleil un être masculin, dans la lune un être féminin etc.. Respectant la théorie grecque des quatre éléments qui constituent la création, il parle de l'air, de l'eau, du feu et de la terre. La lune, /es étoiles et l'eau, créatures féminines, sont appelées « précieuses ». De même que l'être humain est créé à l'image de Dieu et 'a sa ressemblance (Gn 1,26-27), le soleil et toutes les créatures portent l'empreinte de Dieu; ils Le reflètent, de manière que les êtres humains voient Dieu et Le louent à travers ses créatures (cf. Rm 1,20). François souligne que le soleil peut porter la ressemblance du Très Haut, faisant peut-être allusion au titre messianique de « Soleil de Justice ». (Mal. 4,2).
Dieu assure, par les changements de temps, la subsistance de ses créatures. François fait ici échec au Psaume 136, y. 25: « Il donne la nourriture à toute chair, car éternel est son amour (cf. Ps. 103, 13-14). En réponse à la pluie et au rayon de soleil, la terre nous nourrit et nous mène (peut-être par le rythme des saisons). Elle produit nourriture pour /e corps et délices pour les sens: « Des fruits variés, avec les fleurs diaprées et les herbes »6
h) Le pardon et la mort
La section sur le pardon a été composée plus tard, dans le contexte d'une querelle dont les frères furent témoins. L'appel à imiter la miséricorde et le pardon de Dieu tient dans l'Evangile una place centrale, et peut-être est-ce ce qu'il nous demande de plus difficile. Bien que le Cantique ne se réfère pas explicitement au Christ, les thèmes qu'il avorde jaillissent d'une méditation contemplative de l'Evangile. La relation de toutes les autres créatures à Dieu est exprimée comme un service vécu dans l'épanouissement et dans la joie. Les êtres humains seuls peuvent gâcher la beauté de la création en péchant, et c'est du Christ qu'ils apprennent à pardonner pour l'amour de Dieu. L'acceptation de l'infirmité et de la tribulation trouve son sens plénier dans la participation à la vie et à la Passion du Christ (cf. Col. 1,24). La béatitude prononcée sur ceux qui gardent la paix dans la souffrance semble faire écho à la béatitude: « Bienheureux les artisans de paix » (Mt 5,9). Dieu récompense en couronnant le vainqueur, en lui faisant partager le triomphe du Christ.
Le couplet concernant la mort a été ajouté peu de temps avant la mort de François. La mort physique fait partie de l'ordre créé considéré comme un ensemble. Peut-être François fait-il allusion ici à une tradition sur l'Ange de la Mort. Le seule vraie tragédie est le péché mortel, porteur de malédiction pour ceux qui meurent sans s'être réconciliés avec leur Créateur. L'unique souci à avoir, c'est de regarder les choses à la lumière de l'éternité et de faire la volonté de Dieu, en sorte que notre soeur la Mort ne nous surprenne jamais. «Le vainqueur n'aura pas à souffrir de la seconde mort! » (Ap 2,11) « Heureux et saint, celui qui participe à la première résurrection! Sur de tels hommes, la seconde mort est sans pouvoir, et ils seront prêtres de Dieu et du Christ » (Ap 20,6). François fait une claire allusion à ces passages, ce qui montre à nouveau que son Cantique a une dimension chrétienne sous-jacente.
La phrase finale est un retour à la bénédiction (remerciements pour les dons et louange à l'Auteur des dons), avec une clause en plus qui montre l'unité de la vie (« Avoda », dans la tradition biblique, signifie à la fois travail et culte). Après avoir attiré l'attention sur le besoin qu'a l'homme de pardonner et d'accepter la souffrance avec patience pour trouver la paix, François en conclusion parle de la vertu fondamentale qu'est l'humilité. Requérant connaissance de soi et crainte de Dieu, l'humilité favorise une attitude d'ouverture à la volonté divine.
François voyait en toute chose comme un reflet transparent de la présence divine, comme l'empreinte du Bien Aimé. Les fondements théologiques de cette intuition furent exposés quelques décades plus tard par le grand théologien franciscain Bonaventure?
La nature peut-elle louer Dieu?
Quel est le rôle précis de la nature dans la louange de Dieu? François y voit-il une réponse, qu'il personnifie, au Créateur, ou voit-il en l'homme le prêtre qui introduit ces réalités créées dans l'ordre supérieur de la relation spirituelle avec Dieu? La réponse dépend en grande partie de la manière dont on traduit la préposition « per », qui peut être rendue par « par » ou par «à travers. Dans la relation « descendante », le soleil est l'instrument « par qui Tu nous donnes la lumière »; le Père céleste se sert des variations du temps pour faire vivre ses créatures, et Il se sert du feu pour illuminer la nuit. Dans les sept autres passages, on peut donner à « per » des sens différents. François remercie-t-il pour les dons, ou la louange est-elle offerte par les créatures elles-mêmes? Les premières biographies autorisent les deux interprétations.9
Quand on lit le Cantique à la lumière des deux additions concernant le pardon et la mort, on voit bien qu'il est pénétré tout entier d'une dimension spécifiquement chrétienne. Au début, dans l'évocation de la liturgie céleste, les termes « gloire », honneur n et « bénédiction» sont empruntés à la Vulgate (Ap 4,9), dans le passage qui suit immédiatement la louange de la sainteté de Dieu par les êtres vivants (4,8), et juste avant la vision de l'Agneu vainqueur portant encore les stigmates de la Passion (Ap 5,6-10). Etant données la grande dévotion de François à l'Eucharistie, et l'orientation eschatologique de la dernière partie du Cantique (cf. Ap 2,11 et 20,5-6), on peut bien supposer que la réponse de toutes les créatures à leur Créateur est finalement intégrée dans la louange et l'action de grâce éternelles présentées à Dieu par le Christ et l'Eglise.
Tout en nous orientant vers l'« eschaton» et vers notre participation future à la liturgie céleste, François ne nous laisse pas ignorer le prix de chaque créature, et ce qu'elle apporte au reste du monde. Il est si sensible à la sainteté de toute relation qu'il condamerait certainement l'exploitation actuelle de la nature, sacrifiée à nos vues étroites du moment." La proclamation par le Pape Jean Paul II de St François comme le patron de l'écologie (5 avril 1980) vient donc tout a fait à propos. Le Cantique de frère Soleil et les autres prières du saint continueront à nourrir la foi des communautés chrétiennes, et ils aideront les autres à aimer et à respecter cette unité, cette intégrité, à laquelle aspire turne la création, appelée à louer et servir Dieu.11
* Lawrence Frizzell est un des Consultants de la revue SIDIC. Il est prêtre de l'Archidiocèse d'Edmonton au Canada et enseigne à Seton Hall University (South Orange, New Jersey, U.S.A.) où il est Professeur d'Etudes judéo-chrétiennes et Doyen de ce Département.
1. J. Guhrt, « Kosmos », in The New International Dictionary of New Testament Theology, (Grand Rapids, 1975, vol. I, pp. 521-526).
2. Par exemple, l'oraison de communion pour le Mardi de la première semaine de l'Avent.
3. Voir Arnoldo Fortini, Francis of Anisé (N.Y.: Seabury 1981, pp. 222-230).
4. Voir mon étude sur le texte juif de l'Hymne des trois jeunes gens et son usage au début du christianisme, A hymn of creation in Daniel, Standing More God, mélanges en l'honneur de John M. Oesterreicher publiés par A. Finkel et L. Frizzell, (N.Y.: Ktav 1981, pp. 41-52).
5. Ce dialogue est tiré d'un texte plus long, in Scripta Leonis, Rufini et Angeli Sociorum S. Francisci, traduit par Rosalind B. Brooke, (Oxford: Clarendon 1970, pp. 162-167).
6. Fortin, pp. 562-569, publie des textes des premiers biographes qui réfèrent ces thèmes à la manière dont François voyait les choses. Esser, pp. 129-131, propose des allusions au Psautier et à Daniel 3 dans plusieurs autres endroits.
7. Voir Emtert Cousins, Francis of Assisi and Bonaventure, mystical and theological interpretations, The other side of Gad: a Polarity in World religions, (N.Y.: Doubleday 1981, pp. 74-103). Voir Cousins, Fullness and emptiness in Bonaventure an Eckhart, Journal hl Dharma 6, 1981, pp. 59-68.
8. Dans les textes juifs, les créatures sont appelées à bénir Dieu directement, ce qui montre bien qu'elles font partie intégrante du culte, qu'Israël rend à Dieu. De même que l'hymne de la création atteint un sommet dans l'appel que reçoit l'humanité à participer à l'oeuvre divine, de même le Psaume 148 et Daniel 3, 52-90 aboutissent au culte rendu par le peuple d'Israël. Perek Chira, plus tard contient une litanie où les textes bibliques sont placés dans la bouche de créatures de toutes sortes.
9. Voir la discussion présentée par Cousins, Francis of Assisi and Bonaventure, pp. 85-88. L'interprétation franciscaine tardive de l'Apocalypse développe cette vision de plusieurs manières.
10. La contribution franciscaine aux questions modernes d'écologie se trouve discutée dans le St. Francis and the Song of Brotherhood de Eric Doyle (N.Y. 1981), publié dans le recueil Ecology and Religion in History, David and Eileen Spring, N.Y. 1974 et, brièvement, dans Farthkeeping, Christian Stewarship of Naturel Resources, publié par Loren Wilkenson (Grand Rapids 1980, pp. 121-123). L'idée que les commandements del a Torah gouvernent les quatre relations humaines (avec Dieu, le prochain, soi-même et la nature) est développée par Asher Finkel en « Aging: The Jewish perspective », dans Aging: Spiritual Perspectives, publié par Francis V. Tiso, (Lake Worth, Floride 1982, pp. 117-119).
11. Eloi Leclerc présente une approche psychologique de ce Cantique dans Le Cantique des Créatures ou les symboles de l'union, Paris, Fayard 1970. On trouvera une critique de cet ouvrage dans « L'âme de François d'Assise sous le prisme de la psychanalyse d'après Eloi Leclerc à, par Dominique Gagnan, Collectanea Francis-cana 47, 1977, pp. 317-347.