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Perspectives: Enseignement Chrétien et Judaïsme
Eugene Fisher
Il y a vingt ans, le Comité Juif-Américain entreprit une série d'études qui visait à évaluer les manuels employés dans l'enseignement religieux chez les Catholiques, les Protestants et les Juifs. Des pédagogues-spécialistes de chaque religion devaient examiner leurs propres matériaux et voir si les textes ne renforçaient pas de quelque manière les préjugés réciproques.
Le Dr. Bernard D. Weinryb, de Dropsie College (Philadelphia), 1 conclut de son étude de 200 ouvrages que si les textes juifs tendent à ignorer presque complètement les autres groupes religieux (14% contro 50% ou 80% des textes chrétiens) ils n'expriment cependant presque jamais d'opinions négatives.
Le Dr. Bernard Oison de Yale, responsable d'une étude protestante de quelque 120.000 textes et programmes de leçons, aboutit à un pourcentage effarant de matériel anti-juif et même anti-sémitique.
Le Père Trafford Maher, S.J. de l'Université de St. Louis dirigea l'étude du côté catholique; il en résulta trois excellentes thèses doctorales non-publiées. 2 Ces études aussi révèlent que de forts sentiments anti-sémitiques, très semblables à ceux qui avaient été découverts par Oison, sont exprimés dans les manuels de littérature, de sciences sociales et de religion employés dans les écoles catholiques.
C'est un fait significatif, que le premier rapport important sur ces études catholiques ne fut publié qu'au printemps de 1973.3 Le P. Pawlikowski, qui fut l'auteur de cette publication tardive, explique la raison de ce retard de 13 ans en disant qu'une décision délibérée fut prise de remettre à plus tard l'examen des manuels de religion, car les directeurs du projet craignaient à l'époque que la critique des textes religieux — qui, selon l'expression de Soeur Thering, étaient revêtus comme d'une « sainteté d'emprunt » — ne soit un outrage pour beaucoup de catholiques... Nous avons ici une image de la mentalité pré-Vatican II dans l'Eglise.4
L'étude de Bernard Olson,5 devenue aujourd'hui classique, sur la manière dont les Juifs et le Judaïsme sont traités dans les manuels protestants en Amérique, date aujourd'hui de 13 ans. Elle a fourni des rapports inquiétants sur le degré de sentiments anti-juifs qui prévalaient à l'époque. L'étude révèle une condamnation des Juifs, théologique et sociale. Le Judaïsme était présenté comme une religion morte et une manière de vivre fossilisée. Le Judaïsme de l'époque de Jésus comme dégénéré en comparaison avec la vitalité de la « religion hébraïque » des Patriarches et des Prophètes. Un légalisme vide attribué aux Pharisiens avait remplacé, disait-on, dans le coeur du peuple l'attitude de réponse à l'Alliance. Jésus et ses disciples étaient en quelque sorte considérés comme des « non-Juifs ». Et la théorie des Juifs collectivement coupables du sang versé demeura pour ainsi dire le bastion de l'orthodoxie chrétienne jusque dans les années 50.
Le rapport d'Oison parut à un moment où le mouvement oecuménique avait atteint dans la conscience des chrétiens américains son point culminant et juste deux ans avant que Vatican II ne rejette formellement (quoique faiblement) l'anti-sémitisme « en tout temps et en toute circonstance », donnant ainsi un élan au dialogue entre Juifs et Catholiques 6. Les sentiments ainsi éveillés donnèrent lieu à un espoir très justifié d'une amélioration dans les textes d'enseignement religieux en ce pays. La question reste cependant posée: Cette amélioration a-t-elle eu lieu?
En 1968, le Comité Juif-Américain soutint Gerald S. Strober, spécialiste Presbytérien, dans la recherche qu'il entreprit pour répondre à cette question. Strober examina environ 3000 leçons élaborées par 12 confessions religieuses. Le document final parut en l'automne 1972. Entrepris principalement pour compléter l'étude d'Oison, le rapport de Strober 7 donne des résultats déconcertants: dix années d'efforts de nombreuses personnes n'ont abouti qu'à des changements très modestes ou presque nuls dans l'enseignement fondamental chrétien sur les Juifs et le Judaïsme.
Les recherches indiquent que ces thèmes 8 sont en général traités plutôt de façon négative même si dans certaines leçons la tendance générale se trouve renversée. Ces recherches quoique basées sur des publications protestantes d'Amérique, correspondent aux analyses récentes effectuées sur les matériaux employés dans les écoles catholiques romaines des pays de langue française, espagnole et italienne. 9
Il semble que les Eglises n'aient presque rien fait pour donner suite aux déclarations sporadiques faites en haut lieu. Il est peut-être utile de faire remarquer à ce propos que le livre classique d'Isaac regardant l'éducation chrétienne, « Jésus et Israël » (1948), n'a été traduit en anglais qu'en 1971, c'est-à-dire un quart de siècle plus tard. 10
Tandis que la plupart des formulations de la doctrine chrétienne ouvertement anti-sémitiques avaient été réécrites, Strober souligne que l'essence même de la polémique anti-judaïque, commencée avec les Pères de l'Eglise, reste intacte dans les textes d'enseignement chrétien et demeure chez les enseignants eux-mêmes. Strober conclut en disant:
L'ensemble de l'enseignement donne encore une image négative de la vie et de la religion juive, perpétue les déformations et les stéréotypes, empêche que les relations entre Chrétiens et Juifs progressent et fournit une base théologique qui légitime la manifestation de préjugés anti-sémitiques de type racial, sociologique, politique et économique.
Cette constatation est effrayante, car elle prouve que malgré Auschwitz et Dachau, les Eglises chrétiennes n'ont pas encore attaqué le problème de leurs propres traditions et de leur propre histoire. En effet, on pourrait dire que la Chrétienté doit encore découvrir son propre mystère, se définir elle-même par rapport à l'Holocauste; et elle doit y arriver, si elle veut garder une ressemblance quelconque avec ce que l'on pourrait raisonnablement appeler une assemblée (ecclesia) de serviteurs du Christ. La polémique anti-judaïque est liée d'une manière inextricable avec le fond de la pensée chrétienne. Ceci veut dire que, comme chrétiens, nous avons à traiter, dans notre catéchèse, moins avec un problème juif, résultant de l'Holocauste, que d'un problème chrétien dont la solution requiert une redéfinition de nous-mêmes. Un honnête dialogue Juif-Chrétien aujourd'hui demande, je le crois, l'élaboration d'une ecclésiologie entièrement nouvelle de la part des Eglises. Nous Chrétiens, nous nous sommes traditionnellement définis d'une manière négative, par exemple en soulignant combien nous différons des Juifs. L'Holocauste, et notre incapacité d'y réagir d'une manière chrétienne, montrent combien une définition négative porte à la banqueroute. Ainsi, nous n'avons pas tellemnt besoin d'une « théologie du judaïsme », 12 mais d'une nouvelle théologie du Christianisme élaborée à la lumière d'une théologie du Judaïsme mûre et honnête.
Les statistiques élaborées par Strober sur la manière dont l'histoire moderne des Juifs est traitée dans les textes chrétiens montrent que la Chrétienté a encore à prendre en considération les conséquences de ces évènements. Sur 3000 leçons étudiées, 6 seulement mentionnent l'Holocauste, c'est-à-dire la criminelle tentative de Hitler d'exterminer les Juifs d'Europe. Quatre leçons seulement tentent une description des zones juives dans les camps de concentration. Strober remarque: « Jusqu'ici il n'existe aucune preuve qui permette de dire que ces thèmes douloureux, mais essentiels, sont affrontés dans l'enseignement protestant ». 13 Ceci veut dire dans la pratique que l'enseignement chrétien protestant tend assidûment à ignorer sa propre implication dans le phénomène Nazi. D'après ma connaissance des matériaux catéchétiques catholiques il apparaît évident que l'Eglise Catholique Romaine essaie, avec la même ténacité, d'éviter cette confrontation avec une réalité troublante. Comment les Eglises chrétiennes réagissent-elles à Auschwitz après un quart de siècle? Fondamentalement de la même manière qu'alors, par un silence qui est une immense clameur.
Comment les Eglises réagissent-elles à l'existence de l'Etat d'Israël aujourd'hui, réalité dont la Bible présente bien des aspects collatéraux et qui bouleverse complètement l'assertion polémique de la théologie chrétienne, à savoir que les Juifs sont dispersés dans le monde à cause de la « faute » qu'ils commirent en « rejetant » Jésus? Cette tradition, si profondément ancrée dans la doctrine chrétienne et l'enseignement sur le sens de l'événement pascal, cette tradition a-t-elle été modifiée ou rejetée à la lumière de la réalité présente? Les manuels d'enseignement religieux cherchent-ils au moins à traiter de la question du retour heureux des Juifs à Jérusalem, événement lourd d'implications théologiques? Non. C'est tout juste si quinze leçons (0,5%) mentionnent l'existence de l'Israël moderne.
Des études sur les matériaux catholiques en Amérique sont disponibles, mais elles s'avèrent en général de moindre envergure que celles d'Oison et de Strober. Christopher G. Laing14 signale une de ces études lorsqu'il résume les recherches faites par un groupe de parents juifs et chrétiens, convaincus de la validité d'une affirmation de Glock et Stark: « loin d'être insignifiantes, les vues religieuses et les images religieuses du Juif moderne semblent être à la racine de l'anti-sémitisme américain ». 15 Le groupe de Laing, tout comme Strober, utilise les catégories d'Oison. Si le nombre de textes étudiés est réduit, le choix en est significatif, car il porte sur quelques-uns des plus avancés et des plus progressifs parmi les textes publiés à l'époque (1967).16 Les auteurs concluent ainsi:
Notre étude, toutefois, démontre que, même dans les programmes qui témoignent en général d'une orientation positive par rapport aux Juifs et à d'autres groupes marginaux, on trouve des Juifs bien des images négatives, quoique souvent présentées de façon subtile. 17
Dans les textes catholiques étudiés par Laing, les Juifs font l'objet d'un traitement dont le thème majeur coïncide avec ce qu'avaient découvert Olson et Strober dans les textes protestants: « Il n'est d'autre justification à l'existence juive que celle d'avoir été un véhicule d'introduction pour l'ère chrétienne du salut universel dans le Christ. » 13 Les thèmes secondaires qui soutiennent le thème principal sont parallèles à ceux que nous avons présentés à propos des Protestants, y compris les différents moyens pseudo-théologiques employés pour illustrer « que les Juifs en général n'étaient pas dignes des promesses de Dieu » et l'opinion que les Ecritures juives sont incomplètes et ne valent que dans la mesure où elles désignent Jésus comme le Messie. Cependant, les accusations directes de déicide, la qualification de châtiment divin donnée à la diaspora sont beaucoup moins prononcées que nous ne l'aurions cru.
Les exceptions sont rares. Du côté catholique, ceux qui ont publié les textes étudiés par Laing sont les plus positifs dans leur approche. 19 Certes, ni le texte, ni le Livre du Maître ne traitent spécifiquement de tout ce qu'implique la polémique chrétienne, pas plus que de l'Etat d'Israël et du Judaïsme aujourd'hui; mais l'optique, elle, fait ressortir avec force à quel point l'anti-sémitisme est une mascarade; elle conduira, si l'on reste scrupuleusement dans sa ligne, à comprendre le rôle joué par la chrétienté.
Le seul effort confessionnel d'importance pour expurger les documents pédagogiques de tout anti-sémitisme et y introduire une solide catéchèse sur les rapports entre Christianisme et Judaïsme, est, semble-t-il, celui de l'Eglise Luthérienne au Synode du Missouri. Et cela fut sans doute le résultat de l'influence de Dietrich Bonhoeffer qui, selon une lettre de Karl Barth à Bethge, l'éditeur de Bonhoeffer, « considérait le problème juif comme la question première et décisive, pour ne pas dire l'unique ». 20
Bien entendu, l'instruction religieuse chrétienne n'est pas la seule en Amérique à traiter la culture et la vie juives de façon négative. Il est de fait, des études récentes le prouvent, que des cours sur l'histoire et la société en ce pays présentent des caractères étonnamment semblables à ceux qui ont été constatés dans les textes d'enseignement chrétien.
En 1949, une étude, dirigée par le Conseil Américain de l'Education, pouvait conclure: « La peinture que les livres de dasse font des Juifs dans l'histoire et dans là vie américaine est affligeante et totalement inadéquate autant pour la qualité que pour la quantité des références. » 21 Ce rapport constatait que la destruction du Temple semblait marquer une rupture dans le regard porté sur les Juifs. De sorte que, tout en reconnaissant souvent aux anciens Hébreux le mérite d'une haute vision religieuse et morale, « on donne aux étudiants l'impression que, depuis le ler siècle, il n'est pour ainsi dire rien arrivé ni aux Juifs ni au Judaïsme et que les Juifs aujourd'hui ne sont, en fait, que le résidu d'une civilisation ancienne ». Bien des textes, pour parler de la crucifixion, s'inspirent de la polémique patristique. D'autres la négligent complètement ou bien « en donnent un aperçu si vague que des sentiments anti-juifs chez les élèves pourraient bien s'en trouver affermis ». Enfin, en ce qui regarde les Juifs à l'époque médiévale et durant les Temps modernes, ou bien on n'en parle pas, ou bien on s'attache principalement à leur persécution sans mentionner « ce qu'ils ont fait de positif et leurs relations constructives avec leurs contemporains ». 22
Selon des études ultérieures plus récentes, 23 on retrouve aujourd'hui la même peinture sombre. Ce n'est qu'en deux domaines qu'il y a signe de progrès. En premier lieu, l'accent « racial » que le travail de 1949 voyait mis sur les Juifs a fondamentalement disparu. En second lieu, quelques-uns au moins des manuels d'Histoire mondiale traitent le sujet de l'Israël moderne de façon sérieuse et impartiale.
Pour ce qui est de la tentative nazie de génocide, Michael Kane a trouvé en 1970 que, « sur quarante-cinq textes étudiés, quatre seulement donnent pleine satisfaction, et sept traitent un ou deux aspects du problème avec suffisamment d'exactitude ». 24 Bref, dans les textes américains les plus courants, on ne remarque guère d'amélioration en ce qui touche à cette période cruciale de l'histoire. Les témoignages actuels ne permettent pas de dire avec certitude s'il y a ou non un lien entre les textes scolaires et la manière dont Juifs et Judaïsme sont considérés dans l'enseignement religieux. Mais qu'il y ait eu échec, et que cet échec doive provoquer chez les théologiens et les éducateurs chrétiens une crise de responsabilité, cela est clairement évident. Kane termine son rapport sur la façon dont les Juifs et le Nazisme sont étudiés par un avertissement tranchant: « En vérité leur échec peut être tragique, car ceux qui se ferment aux leçons de l'histoire risquent de condamner les générations suivantes à des erreurs semblables. »
Des études nombreuses ont mis en pleine évidence l'anti-sémitisme latent dans l'histoire et la culture occidentales. L'Amérique n'est pas une exception. Et, dans la mesure où l'enseignement chrétien a contribué, et contribue, à rationaliser et à valider cette tendance, il a aussi la responsabilité de redresser les torts qu'il a faits. Non pas par une sorte de sentimentalisme vague ou de bon coeur paternaliste. Car c'est en tant que chrétiens que nous sommes à la fois cause et problème. C'est nous qui avons besoin d'une « solution ». Franklin H. Littell, dans une critique du Rapport de Strober faite pour le Journal d'Etudes Oecuméniques le résume en ces termes:
Rien d'étonnant que la crédibilité même du Christianisme soit mise en cause... Les Eglises en Amérique ne se sont pas contentées d'esquiver les problèmes-clé de notre histoire récente; elles continuent de rabâcher les basses calomnies anti-sémitiques du passé. 26
Le Dr. Fisher, Docteur en Culture Hébraïque de l'Université de New York, enseigne l'Hébreu biblique au Séminaire de St. Jean, Plymouth, Michigan, et remplit la fonction de Consulteur pédagogique auprès de l'Archevêché de Detroit.
1. Bernard D. Weinryb et Daniel Garnick, « Summary of Findings: The Dropsie College Study of Jewish Textbooks » (New York: The American Jewish Committee).
2. Ces thèses sont les suivantes: Sr. M. Rita Mudd, FSCP, Intergroup Relations in Social Studies Curriculum, 1961; Sr. M. Linus Gleason, CSJ, Intergroup Relations as Revealed by Content Analysis of Litterature textbooks Used in Catholic Secondary Schools, 1958; Sr. Rose The-ring, OP, Potential in Religious Textbooks for Developing a Realistic Self concept, 1961.
3. John T. Pawlikowski, OSM, Catechetics and Prejudice: How Catholic Teaching Materials View Jews, Protestants and Racial Minorities (New York: Paulist Press, 1973).
4. Ibid, pp. 9-10.
5. Bernhard E. Oison, Faith and Prejudice (Yale University Press: New Haven, 1963).
6. Nostra Aetate, n. 4. Traduction anglaise, voir: W.H. Abbot, ed., The Documents of Vatican II (New York: America Press, 1966), p. 667. La première formulation disait: « déplore et condamne » mais le second terme, le plus fort, qui est généralemnt réservé au domaine de l'hérésie formelle, fut abandonné en raison de la demande adressée par Jean XXIII au Concile d'éviter tout accusation officielle d'hérésie.
7. Gerald S. Strober, Portrait of the Eider Brother: Jesus and Judaism in Protestant teaching Materials (New York: American Jewish Committee, National Council of Christians and Jews, 1972).
8. Selon un rapport présenté par Strober au Congrès National d'Education Religieuse « Les Thèmes classiques de l'Education Chrétienne et le Judaïsme » (Miami, le 29 Octobre 1971), p. 3, ces thèmes sont: le Judaïsme, Jésus et ses contemporains Juifs, les Pharisiens, Jésus rejeté par les Juifs en tant que Messie, la Crucifixion, les relations entre Juifs et Chrétiens au premier siècle.
9. Ibid., pp. 3-4. Les études françaises et italiennes auxquelles on se réfère sont les suivantes: Houtart et Giblet, Les Juifs dans la catéchèse (Louvain: Centre de Recherches Sodo-religieuses, 1969), et Klineberg, Tentori et d'autres, Religione e Pregiudizio (Rome: Pro Deo, Université Internationale Libre, Sperry Centre, 1968). Le premier conclut que les matériaux catéchétiques français tendaient à faire usage des Juifs de manière à ce qu'ils « servent, par contraste, comme repoussoir à l'attitude chrétienne ». Le second révèle « un haut degré d'hostilité envers les Juifs ». Tous les deux révèlent la tendance de considérer le Christianisme comme « le seul dépositaire de la divine révélation ».
10. Jules Isaac, Jesus and Israel (New York: Holt, Rinehart et Winston, 1971). Pour une critique et des commentaires sur l'ouvrage et sa signification, voir E.H. Flannery, « Jesus, Israël; and Christian renewal », Journal of Ecumenical studies, IX: 1, Hiver 1972, pp. 74-93.
11. Strober, « Thèmes classiques », op. cit., p. 5.
12. Voir SIDIC, Vol. 1.
13. Strober, Portrait, p. 39.
14. Christopher G. Laing, « Christian Instruction and the Image of the Jews », dans Religious Education, LXV:5, 1970, pp. 422-430.
15. Charles Glock and Rodney Stark, Christian Belief s and Anti-Semitism (New York: Harper and Row, 1966), p. 205.
16. Textes pour les classes élémentaires, Allyn and Bacon, Boston. Children of the Kingdom (1966): manuel et livre du maître; Let us Give Thanks (1967): manuel et livre du maître; Growing as Christians (1967): manuel et livre du maître.
17. Laing, op. cit., p. 424. Une étude faite dans l'Archevêché d'Atlanta aboutit aux mêmes résultats que celle de Laing. Il y fut discerné un certain progrès par rapport aux textes conciliaires, quoique des passages anti-juifs y apparaissent encore. Voir Sr. M. Alice Muir, SND, « Catholic-Jewish Team Reviews Textbooks », The Christian Century, du 15 Janvier, 1969, p. 99. Une autre étude, faite par un groupe de Professeurs à un Institut de Recherches sur le Judaïsme, a démontré que beaucoup d'enseignants ont encore une mentalité pré-conciliaire pour ce qui regarde les Juifs et le Judaïsme malgré le progrès que l'on constate dans la rédaction des textes. Voir Pawlikowski et Thering dans « Summary and Interpretation of Questionnaires Given to Catholic Teachers on Judaism » (Chicago: Catholic Adult Education Center, 1968).
18. Ibid., p. 423.
19. Alfred McBride, O. Praem, The Pearl and the Seed 4 (Boston: Allyn and Bacon, 1971), Episode 1 (manuel et livre du maître).
20. Evangelische Theologie, XXVIII: 10 (1968), p. 555. Voir Franklin H. Littell, « The Strober Report », Journal of Ecumenical Studies, IX:4 (Automne 1972), p. 861.
21. Intergroup Relations in Teaching Materials (Washington, D.C.: American Council on Education, 1947). Citation de Michael Kane, Minorities in Textbooks (Chicago: Anti-Defamation League, Quadrangle, 1970), p. 14.
22. Ibid., p. 13.
23. i.e. Lloyd Marcus, The Treatment of Minorities in Secondary School Textbooks (New York: Anti-Defamtion League, 1969) et Michael Kane, op. cit..
24. Kane, op. cit., p. 53.
25. Ibid., p. 76.
26. Franklin H. Littell, op. cit., p. 862.